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mardi 15 janvier 2019
mercredi 13 avril 2016
Si on ne peut pas le cacher, il faut le montrer.
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Knife & Saw's - theknifeandsaw.com |
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Pedal Pod par Tamasine Osher Design |
Qu'en est-il de nos bureaux? Pour ceux qui ont la chance d'avoir un espace de travail qui leur permette de pouvoir bien s'installer afin de s'y sentir le mieux possible, ils auront le réflexe de mettre une belle photo, une affiche, quelques objets décoratifs ou significatifs ou encore une oeuvre d'artiste. La majeure partie de notre temps est au travail, alors il est primordial de s'y sentir bien!
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Miliki Kappo |
Voici l'application directe de l'adage « rendre l'utile à l'agréable ».
De prime abord, un vélo ne semble pas avoir sa place dans un bureau. La place de cet objet, pour la plupart des gens, est à l'extérieur. Oui, bien sûr. Mais pourquoi ne pas le voir comme faisant part de votre vie autant extérieure qu'intérieur.
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Fusillio |
Il existe désormais une certaine reconnaissance à utiliser un vélo pour se rendre au boulot. Mais il y a encore trop peu d'entreprises qui favorisent ce mode de transport en facilitant l'accès à ses locaux, comme par exemple avec l'ajout de garages à vélos adéquats et sécuritaires, ou encore avec un encouragement par une bonification monétaire.
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Cycloc |
Il y a une règle très simple en design contemporain : Si on ne peut pas le cacher, il faut le montrer.
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Elk |
mardi 16 février 2016
Le paradoxe du cargo box

Un véhicule utilitaire. Ce qui sous-entend, je crois, que ce véhicule est capable d'une certaine utilité dont sa capacité de transport. Il me semble que l'ajout de telle boîte est très utile sur des voitures qui n'ont justement pas cette capacité naturelle de chargement.
Alors, en plus de s’enorgueillir d'être de gros véhicules massifs, voilà qu'on les affuble de soutes supplémentaires, augmentant du même "coup", le "coût" à la pompe. Il est vrai que l'heureux et fier propriétaire de SUV promène dans son inconscient, un fantasme de périple de brousse, de trek himalayen, de traversée de l'Amazonie ou de safari éminemment urbain. Alors il est de bon ton d'ajouter à son tank, de l'espace cargo afin de bien signifier aux autres, de part cet appendice visuel, qu'il est actif et dynamique. Plus c'est gros mieux c'est. Bon d'accord, l'image de la Fiat 500 avec un boudin noir la dépassant d'avant en arrière n'est pas de la plus haute grâce esthétique, mais pourtant c'est bien elle qui en aurait besoin!
Paradoxe s'il en est.
vendredi 11 septembre 2015
Ralentissez - Slow Down

Ralentir semble tenir de l'utopie dans notre ère de performances, de vitesse et de résultats. Or, en prenant le temps, on peut plus adéquatement réfléchir à un projet, à un concept et, par le fait même, probablement perdre moins de temps lors de sa réalisation. Ralentir ferait donc gagner du temps? C'est possible.
En vélo, se déplacer à toute vitesse engendre une sorte de stress. Un stress dynamisant pour certains, mais peut-être inutile pour d'autres.
"chi va piano, va sano e va lontano"
(qui va doucement, va sainement et va loin)
Ce dicton Italien résume parfaitement ce que le cyclisme urbain peut devenir pour certains.
À l'exemple de l'Europe, les gens d'affaires se déplacent en complet sans craindre l'inconfort de l'effort, car, justement, ils ne semblent pas mettre d'effort à se déplacer.
Choisir son parcours est la clé d'un déplacement en toute quiétude. En Amérique du Nord, on pense nos parcours selon nos habitudes automobiles, hormis, bien sûr, celui des voies rapides. Or, dans un cadre urbain, il existe une foule de rues à faible achalandage qui permet de se déplacer plus calmement.
Et pourquoi ne pas faire en sorte que le déplacement obligé devienne un déplacement bénéfique? Bénéfique pour la santé du corps et aussi de l'esprit.
Alors, après le "métro-boulot-dodo", allons-y pour le "vélo-boulot-molo"!
lundi 7 septembre 2015
Le cycliste urbain n'existe pas
http://flickr.com/photos/professorchrisgo/2878870571/
www.christhomasphotography.com
Chris Thomas - photographe
Le cycliste urbain n'existe pas
Il n'y a pas UN archétype de cycliste urbain, mais une multitude de personnes qui utilisent leur vélo. En fait on ne devrait même pas parler, proprement dit, de cyclisme, car les urbains ne se collent pas à l'image sportive ou "touring" que les autres créneaux routiers peuvent arborer. L'urbain "utilise un vélo", ce qui est en fin de compte très différent comme approche, comme façon de penser. Il s'agit ici bien plus d'une façon d'être, d'une sorte de déclaration, que d'un status. Les urbains aiment leur vélo mais n'aime pas forcément le cyclisme. Ils font du vélo par opposition à la voiture ou par nécessité de déplacement. Bien sûr, comme dans tout, il y a des exceptions. Ainsi on pourra voir quelques "jersey et lycra" passer en ville.
Le vélo urbain est une jungle complexe et un peu insaisissable. Issu de divers milieux, de diverses cultures, il ne se conforme à aucune étiquette précise, mais touche un peu à tout et à tout le monde. À l'instar des styles musicaux d'aujourd'hui, on peut combiner à peu près tout avec tout. De plus chaque ville a ses spécifications de genres et de modes. Par exemple, Copenhague et Amsterdam sont plutôt "Chic Cycles", New York est peut-être plus "Fixies" actuellement...
À en voir les images de Chris Thomas (Kansas City), cette jungle est plus profonde encore que ce que l'on peut imaginer.
Si on observe bien, on peut toutefois remarquer que tous les types de cyclistes sont représentés dans le genre urbain, et même plus.
Par exemple, le cycliste routier, qui d'ordinaire enfourche une bécane de course racée et d'une esthétique sûre, utilisera un vélo urbain léger et performant, sorte de vélo de route à guidon droit. Ce cycliste sera un exemple de navetteur "maison-travail", si son cadre de travail lui permet de "protéger" son vélo adéquatement.
Bien sûr, il y a les purs et durs qui maintiendront l'utilisation de leur bécane de compétition en milieux urbains. Le gain? La vitesse évidemment.
Le voyageur utilisera probablement le même vélo de "touring" que pour ses excursions, ce dernier étant assez bien adapté aux conditions urbaines. De plus, il lui permettra de transporter toutes ses affaires pour un "navettage" plus efficace.
Le cycliste de montagne aura tendance à retrouver la robustesse de sa monture dans un simple hybride, son compromis urbain, soit en maintenant le concept de la suspension avant, soit en le simplifiant et adoptant la fourche rigide et réduisant la grosseur de ses crampons de pneus.
Dans la même veine, il y a quelques "poser" qui utiliseront, a leurs dépens, leur machine de descente. Mais on en conviendra, question efficacité de déplacement, ils repasseront!
Le promeneur aura pour choix un vélo urbain confort doté de suspension à la tige de selle et à la fourche, et d'une potence ajustable. Le confort est là, mais le poids aussi. Il oublie qu'un vélo, on ne fait pas que rouler avec, on le transporte aussi.
D'autres promeneurs utiliseront un "cruiser' sorte de vélo de plage adapté à la ville.
Dans cette jungle urbaine se profilent aussi à l'horizon des tendances que l'on pourrait qualifier de plus "culturel". Ainsi la vague de fond qu'est la mode des "Fixie", vélo à pignon fixe, semble vouloir émerger lentement depuis les années 70, et plus intensément depuis ces dernières années dans les grandes métropoles de ce monde. Sorte de rébellion au fait automobile et à l'instar des "taggers" qui s'approprient les murs de la ville, les "Fixie" s'emparent du réseau urbain. On retrouve la plupart des "Fixie" chez les coursiers. Vélos issus en général de vieux vélo de piste, ou de routiers recyclés, épurés à l'extrême, dont on a tout retiré, jusqu'aux freins dans certains cas, les "Fixie" exercent une fascination et stimulent la créativité de ceux qui les fabriquent. Ce sont souvent de magnifiques exercices de style.
Le "Chic Cycle" (ou "Urbanista" dans notre cas présent), est aussi un mouvement de fond, reprenant soit de véritables vieux vélos d'avant guère, soit des vélos neufs aux allures anciennes, s'actualisant de matériaux et composants modernes. À noter que cette tendance a pour bénéfice de susciter chez certains le goût d'utiliser plus volontiers un vélo et de délaisser autant que possible la voiture. Grâce à son allure esthétique, sa recherche de design, ce genre de vélos crée des coups de coeur et fait vibrer, chez d'autres, des souvenirs enfouis. Qui se souvient de son vélo d'antan, de sa fière monture sur laquelle il parcourait la ville à la découverte du monde.
Plus rare, dans cette même mouvance, on peut aussi retrouver certains vieux concepts tels que les fameux vélos "Mustang" et leur non moins fameux siège banane. Ces montures complètement restaurées ou, au contraire laissées parfaitement d'origine, sont les coursiers fidèles d'une certaine clientèle, aux déplacements réduits certes, mais fréquents et totalement intégrés dans leur mode de vie.
Et il y a les inclassables, les vélos rafistolés, adaptés, recyclés... Ils servent à la livraison, à la ballade, aux déplacements sporadiques ou réguliers. Fait de pièces amassées de tous bords, tous côtés, ils n'ont pas de style proprement dit, ou plus tôt il s'agit justement de leur style.
Bref. Existe-t-il un anthropologue du cycliste pour débroussailler cette jungle?
En fait, je dois l'avouer, c'est un terrain extraordinaire de création pour un designer de vélo!..
mercredi 10 juin 2015
Le vélo selon Picasso

Tête de taureau Pablo Picasso
Paris, printemps 1942
Selle en cuir et guidon en métal
h. 33.5 ; l. 43.5 ; p. 19 cm
Musée national Picasso
Pablo Picasso, "trifouilleur" devant l'éternel, affectionnait les assemblages hétéroclites, source de création sans limites. Ici, c'est dans un éclair que cette selle et ce guidon de vélo se sont associés dans l'esprit de l'artiste. La tête de taureau est animal emblématique de l'œuvre de Picasso.
La simplicité visuelle de cette forme n'est pas sans rappeler les peintures rupestres et, évidemment, la composition élémentaire des structures graphiques de Picasso.
On peut aussi digresser et penser que pour certains, le cyclisme urbain est une sorte de corrida dans laquelle on peut se demander qui est le toréador et qui est le taureau. Pas nécessairement ceux auxquels on peut penser de prime abord.
Paris, printemps 1942
Selle en cuir et guidon en métal
h. 33.5 ; l. 43.5 ; p. 19 cm
Musée national Picasso
Pablo Picasso, "trifouilleur" devant l'éternel, affectionnait les assemblages hétéroclites, source de création sans limites. Ici, c'est dans un éclair que cette selle et ce guidon de vélo se sont associés dans l'esprit de l'artiste. La tête de taureau est animal emblématique de l'œuvre de Picasso.
La simplicité visuelle de cette forme n'est pas sans rappeler les peintures rupestres et, évidemment, la composition élémentaire des structures graphiques de Picasso.
On peut aussi digresser et penser que pour certains, le cyclisme urbain est une sorte de corrida dans laquelle on peut se demander qui est le toréador et qui est le taureau. Pas nécessairement ceux auxquels on peut penser de prime abord.
jeudi 12 mars 2015
Microscopie du son - Anne-Françoise Jacques

Les couloirs sombres de briques et de plancher de bois, d'où émergent çà et là les anciennes structures d'acier de la fonderie, ajoutent à l'envoûtante atmosphère une résonance d'un passé industriel. Un gigantesque escalier en colimaçon s'élève sur trois niveaux vers un puits de lumière blafarde. Une foule badaude et curieuse découvre tout autant le travail de plusieurs artistes que leurs ateliers de recherche.


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image : MUTEK |
Anne-Françoise a trimbalé cette année son étrange attirail au Mutek où elle a su faire sa marque.
http://anne-fff.tumblr.com/
http://soundcloud.com/annef
https://vimeo.com/42157907
mardi 1 janvier 2013
New York

Les tours jumelles de l'Eldorado Building, depuis Central Parc
À voir cette image on pourrait aussi se croire dans une ville soviétique! C'est fou comme les contraires peuvent se ressembler d'un certain point de vue.
photos : Alec



Bien sûr, je ne suis pas allé à New York en vélo, mais j'ai quelques fois regretté de ne pas avoir mon fidèle Cervin avec moi, car New York se roule très bien. Même en cette saison il n'y a pas de neige. La chaussée est certes glaciale mais parfaitement sèche.

Non, la majorité sont d'ordinaires hybrides des années 80, simplement équipés d'un large panier grillagé en métal à l'avant. Certes on peut voir quelque "Fixie" digne de ce nom, roue avant à bâton et cartes coincées dans les rayons de la roue arrière, mais ce ne sont pas les coursiers. Une grande partie des coursiers sont des livreurs de restaurants.
En parlant de restaurant, je dois mentionner quelques bonnes adresses, testées et approuvées!



Si en cours de route vous avez un petit creux et que vous vous trouvez sur l'interminable avenue Broadway, à la hauteur de la 58e, tout près du coin Sud Ouest de Central Parc, aller vous sustenter au AQ Kafe. C'est dans un cadre de style nordique très marqué que l'on vous servira des sandwichs savoureux. Je l'ai surnommé le Kafé Ikea!

Josie's
www.josiesnyc.com
300 Amsterdam Avenue
Cafe Angelique
www.cafeangelique.com
49 Grove Street
Nice Matin
www.nicematinnyc.com
201 West 79 Street
Sarabeth's
www.sarabeth.com
423 Amsterdam Avenue
AQ Kafe
www.aqkafe.com
1800 Broadway Avenue
vendredi 28 décembre 2012
Genève

Genève, rues Basses
Genève n'est pas la Suisse, tout comme New York n'est pas les États-Unis ni Montréal n'est pas le Canada. On ne peut donc pas généraliser sur l'impression d'une seule ville.

Étonnamment, il m'a semblé qu'il y avait moins de vélos électriques qu'à New York. Pourtant les Européens semblent beaucoup plus adeptes de l'assistance électrique que dans nos contrées.

Les transports en commun électrifiés, eux, sont rois et maîtres. Du tram à deux ou trois immenses sections articulées, au trolleybus, également tri-articulés, on est presque au tout électrique. Quelque autobus à essence rejoignent les points les plus reculés de la campagne genevoise.

Genève fut, dans les années 80, précurseur du vélo libre-service. La ville avait décidé de "rafistoler" les vélos abandonnés de sa fourrière, de les peindre en rose (vraiment les années 80!!) et de les laisser dans les rues de la ville, complètement libre de service. L'expérience n'a duré que quelque temps, les vélos se faisant décimer par le vandalisme.

Pour ce qui est de l'incontournable fondue, deux adresses : le Café Bon-Vin, où on y sert plusieurs sortes de fondue dont celle au champagne, ainsi que le Gruyerien, à Chêne-Bougeries...
À toujours commander en entrée, une ou plusieurs portions de viande séchée du Valais ou des Grisons, accompagnés d'un frais petit vin banc régional.

6, place du Bourg-de-Four
Vieille-Ville de Genève
022 310 96 96
www.chezmacousine.ch
Café Bon-Vin
17, rue Fr.-Versonnex
Eaux-Vives, Genève
022 736 87 90
Le Gruyerien
2 rue de Chêne-Bougeries
Chêne-Bougeries, Genève
022 349 10 12
www.le-gruyerien.ch
mercredi 19 décembre 2012
Taliah Lempert




Taliah Lempert est une jeune artiste prolifique et extrêmement bien organisée, qui a élu domicile dans la ville phare, au troisième étage d'un loft, au pied du pont Williamsburg, à Brooklyn. Lorsqu'on y entre on sent immédiatement l'effervescence créative de l'artiste. Les murs sont couverts d'estampes, de peinture et de dessins.



Taliah adore New York. Le bouillonnement artistique de cette ville, ainsi que la cultuelle cycliste qu'on y retrouve sont pour elle une grande source d'inspiration. Elle vit dans cette mégalopole, elle n'a jamais eu de voiture et ne vit que par ces vélos!
Allez découvrir son travail sur : www.bicyclepaintings.com
taliah@bicyclepaintings.com
à lire aussi (en anglais) www.momentumplanet.com

lundi 17 décembre 2012
Artiste en vélo - Melsa Montagne
3 questions à propos du vélo ont été posées à différents artistes.

Melsa Montagne est une jeune peintre montréalaise dynamique et créative qui s'est joint, il y a quelques années, à un concept de duo musique et peinture, le groupe Acrylique Acoustique. Le vélo est pour elle un art de vivre. Il fait partie inhérente à sa vie urbaine.
www.melsa.ca
Q - Melsa, qui êtes-vous?
Melsa Montagne - Authentique et spontanée, je trouve mon inspiration à travers les réactions et les émotions que projettent les gens. Le personnage singulier m’inspire. Une simple promenade dans mon quartier me fait souvent créer deux ou trois œuvres. Travaillant rapidement et sur plusieurs œuvres en même temps, mon choix de médium s'est vite fixé sur l’acrylique. Je recherche beaucoup le retour à la toile lorsque qu’une profondeur s’installe. Je vais mixer le « dripping » aux aplats de couleurs plus graphiques que je fais préalablement. J’utiliserai alors l’encre de chine noir, pour cibler et pour accrocher l'oeil sans pour autant laisser une note malheureuse.
Constamment à la recherche de contrastes forts et signifiants, je m’inspire beaucoup d'anciennes sérigraphies et d’illustrations. Le résultat de certaines de mes erreurs me donne une ouverture sur d’autres avenues. Elle m’aide à créer. Mes œuvres témoignent d’une conscience de la matière. J’y incruste des collages noirs et blancs d’architecture que j’ai pris en photo. Mais mon geste reste souvent spontané.
En 2005, je me propulse dans l’univers public et y prends goût. Développant une aisance à créer rapidement une œuvre en direct dans divers événements, je me joins au musicien Sébastien Moreau, guitariste, du groupe Acrylique Acoustique pour poursuit cette recherche en donnant mensuellement des spectacles à travers le Québec. Parallèlement, j’expose par-ci, par-là, dans les régions de Montréal.
Q - Pour vous, que représente le vélo?
Melsa Montagne - Le vélo est pour moi un idéal de transport, une liberté sur deux roues! J’ai une sensation d’appartenance sur mon guidon… je me sens moi! C’est mon indépendance.
Il est lié à un certain confort, une habitude de vie qui fait bouger. J’adore pédaler et avancer sur la route où l’on ressent l’impact direct de la nature. C’est tellement plus motivant pour continuer à rouler. Peu importe l’état et la sorte de bécane, il est MON mode de déplacement, autant pour le travail que pour le loisir.
Si on parle environnement, je n’ai rien d’autre à dire que dans le meilleur du possible, on devrait tous se déplacer en vélo. Il n’y a que des avantages! Je vous mets au défi de venir me dire qu’il est impossible dans votre cas de l’utiliser pour certains de vos déplacements, et je vous trouve une solution!
Q - Quelle influence a le vélo sur votre quotidien et/ou sur votre création?
Melsa Montagne - Je n’ai pas besoin d’un but spécifique pour prendre mon vélo. L’amour du vélo m’est assez imprimé pour avoir toujours envie de le prendre.
Côté transport, pour l’efficacité versus temps du vélo à titre de rendez-vous, c’est génial! C’est le temps de sortir ses talents de planification d’horaire...
Il me donne satisfaction émotionnelle, psychique et physique.
Juste pour la sensation physique intérieurement lorsqu’on a est arrivée à destination et qu’on reprend son souffle. Quel bien fait! Plus je pédale, plus l’envie de créer me prend et je suis prise entre l’envie de continuer celui de peindre. Alors, j’ai souvent les 2 avec moi, dans mon sac à dos! Je me dois d’avoir un porte-bagages spécialement conçu pour le transport de mes œuvres lors de mes accrochages et décrochage pour mes expositions. Quel bonheur mon autonomie aurait!
Q - Comment le vélo vous fait voir la ville?
Melsa Montagne - J’opte pour le trajet différent chaque fois que je vais quotidiennement à un endroit. Tout est près en ville et il y a tellement à voir qu’on ne peut se limiter à un chemin.
Spontané, le vélo me suit… là où je ne sais pas où je vais… et je découvre. La ville est meilleure et authentique si on la prend telle qu’elle est, lumineuse, brumeuse, froide ou chaude. Le vent nous dit : « habille-toi en conséquence! »

crédits photos et films- Dans l'atelier : Marjolaine Dionne
- Peinture en direct (avec caméraman à côté) : Simon Gaudreau
- Peinture en direct (mes mains qui peind en bleu) : David Fraser
- Peinture en direct (avec la ''guenille'') : David Fraser
- Peinture en direct (le visage violet) : David Fraser
- Exposition au Barbare : Karine Léger
- Vidéo / teste de texture, séquences photos : David Fraser

Melsa Montagne est une jeune peintre montréalaise dynamique et créative qui s'est joint, il y a quelques années, à un concept de duo musique et peinture, le groupe Acrylique Acoustique. Le vélo est pour elle un art de vivre. Il fait partie inhérente à sa vie urbaine.
www.melsa.ca

Melsa Montagne - Authentique et spontanée, je trouve mon inspiration à travers les réactions et les émotions que projettent les gens. Le personnage singulier m’inspire. Une simple promenade dans mon quartier me fait souvent créer deux ou trois œuvres. Travaillant rapidement et sur plusieurs œuvres en même temps, mon choix de médium s'est vite fixé sur l’acrylique. Je recherche beaucoup le retour à la toile lorsque qu’une profondeur s’installe. Je vais mixer le « dripping » aux aplats de couleurs plus graphiques que je fais préalablement. J’utiliserai alors l’encre de chine noir, pour cibler et pour accrocher l'oeil sans pour autant laisser une note malheureuse.

En 2005, je me propulse dans l’univers public et y prends goût. Développant une aisance à créer rapidement une œuvre en direct dans divers événements, je me joins au musicien Sébastien Moreau, guitariste, du groupe Acrylique Acoustique pour poursuit cette recherche en donnant mensuellement des spectacles à travers le Québec. Parallèlement, j’expose par-ci, par-là, dans les régions de Montréal.

Melsa Montagne - Le vélo est pour moi un idéal de transport, une liberté sur deux roues! J’ai une sensation d’appartenance sur mon guidon… je me sens moi! C’est mon indépendance.
Il est lié à un certain confort, une habitude de vie qui fait bouger. J’adore pédaler et avancer sur la route où l’on ressent l’impact direct de la nature. C’est tellement plus motivant pour continuer à rouler. Peu importe l’état et la sorte de bécane, il est MON mode de déplacement, autant pour le travail que pour le loisir.
Si on parle environnement, je n’ai rien d’autre à dire que dans le meilleur du possible, on devrait tous se déplacer en vélo. Il n’y a que des avantages! Je vous mets au défi de venir me dire qu’il est impossible dans votre cas de l’utiliser pour certains de vos déplacements, et je vous trouve une solution!

Melsa Montagne - Je n’ai pas besoin d’un but spécifique pour prendre mon vélo. L’amour du vélo m’est assez imprimé pour avoir toujours envie de le prendre.
Côté transport, pour l’efficacité versus temps du vélo à titre de rendez-vous, c’est génial! C’est le temps de sortir ses talents de planification d’horaire...

Juste pour la sensation physique intérieurement lorsqu’on a est arrivée à destination et qu’on reprend son souffle. Quel bien fait! Plus je pédale, plus l’envie de créer me prend et je suis prise entre l’envie de continuer celui de peindre. Alors, j’ai souvent les 2 avec moi, dans mon sac à dos! Je me dois d’avoir un porte-bagages spécialement conçu pour le transport de mes œuvres lors de mes accrochages et décrochage pour mes expositions. Quel bonheur mon autonomie aurait!

Melsa Montagne - J’opte pour le trajet différent chaque fois que je vais quotidiennement à un endroit. Tout est près en ville et il y a tellement à voir qu’on ne peut se limiter à un chemin.
Spontané, le vélo me suit… là où je ne sais pas où je vais… et je découvre. La ville est meilleure et authentique si on la prend telle qu’elle est, lumineuse, brumeuse, froide ou chaude. Le vent nous dit : « habille-toi en conséquence! »

crédits photos et films- Dans l'atelier : Marjolaine Dionne
- Peinture en direct (avec caméraman à côté) : Simon Gaudreau
- Peinture en direct (mes mains qui peind en bleu) : David Fraser
- Peinture en direct (avec la ''guenille'') : David Fraser
- Peinture en direct (le visage violet) : David Fraser
- Exposition au Barbare : Karine Léger
- Vidéo / teste de texture, séquences photos : David Fraser
samedi 15 décembre 2012
Fin du Monde - Mark Grieve

Bike Arch, Black Rock Desert, NV, Mark Grieve
Markgrieve.comphoto by Steph Goralnick
Il y a un côté "fin du monde" dans cette image fantastique. Mais tout comme l'insecte survivant au cataclysme, le vélo sera toujours là lorsque les combustibles fossiles auront disparu!!!
Mark Grieve n'en est pas à son premier coup d'éclat sculptural. Le vélo est un de ses thèmes de prédilection. En le mettant en scène de façon peu orthodoxe, Mark Grieve nous force à une certaine réflexion sur son état, sa place dans nos sociétés. Il met en exergue le mot "recyclage" en nous faisant bien comprendre que l'étymologie de ce terme comporte bien le mot "cycle". Recycler, c'est donner une seconde vie à un objet ou une matière. Re-cycler? Cycler deux fois? Bicycle? ... Ben oui!
Markgrieve.comphoto by Steph Goralnick
Il y a un côté "fin du monde" dans cette image fantastique. Mais tout comme l'insecte survivant au cataclysme, le vélo sera toujours là lorsque les combustibles fossiles auront disparu!!!
Mark Grieve n'en est pas à son premier coup d'éclat sculptural. Le vélo est un de ses thèmes de prédilection. En le mettant en scène de façon peu orthodoxe, Mark Grieve nous force à une certaine réflexion sur son état, sa place dans nos sociétés. Il met en exergue le mot "recyclage" en nous faisant bien comprendre que l'étymologie de ce terme comporte bien le mot "cycle". Recycler, c'est donner une seconde vie à un objet ou une matière. Re-cycler? Cycler deux fois? Bicycle? ... Ben oui!
mercredi 7 novembre 2012
Alain Mongrenier - artiste peintre

Technique mixte 90x80
Alain MONGRENIER
Portrait du peintre par Jacques Béal
Un regard sur l’énigme du visible
Pour le rencontrer il faut quitter la ville (Amiens) et rouler à travers la campagne amiénoise jusqu'à Rubempré, son village d’adoption. Sa maison, près de l’église est tout en longueur…/…Dans le prolongement de l’habitation, l’atelier. Au mur des affiches rappellent des expositions dans des galeries françaises (Guy Charrier à Amiens, Jean-Claude Bellier à Paris), des fondations (Gulbekian à Lisbonne) des musées (Antoine Lécuyer à Saint Quentin, musée de San Francisco). Né le 4 Octobre 1940, Alain Mongrenier a déjà fait l’objet de d’importantes rétrospectives à l’abbaye Notre Dame du Gard en 1975 et au Musée de Saint Riquier en 2003.
Retour aux origines. A 7 ans, encore imprégné de l’enseignement des beaux-arts d’Amiens et de romantisme adolescent, Alain Mongrenier est inspiré par des situations extrêmes, la pauvreté, la maladie, la plainte, l’angoisse . Il peint des tableaux sombres, figés, de facture épaisse, reflets de son admiration pour Le Greco, Goya, Soutine et les expressionnistes. L’inspiration, peu à peu se dégage de cette tension dramatique qui s’apparente au « cri » de Munch. Il abandonne les thèmes misérabilistes en élargissant sa palette tant dans les couleurs que dans les motifs. Alain Mongrenier découvre alors la joie d’une musique picturale singulière, plus légère.
Le déplacement des lignes crée le mouvement. Le dessin habite la couleur. Il peint le quotidien, s’intéressant à des sujets qui retiennent peu souvent l’intérêt : ateliers, machines aratoires, abris de jardin, toits de Paris. Dans un esprit identique, ses natures mortes sont composées d’objets simples empruntés à la vie courante : un moulin à café, une lampe, uns cruche, des vélos. L’univers de son atelier – lorsque ce n’est pas l’atelier lui-même – devient, à la façon d’un Courbet, sujet de tableau et prétexte à exploration et à accumulation de chaises, de tables, de chevalets, de châssis, d’où l’homme est en apparence exclu.
Lumière artificielle
Le plus souvent son oeuvre est précédée de nombreuses esquisses et dessins, presque toujours exécutées la nuit à la lumière électrique comme si Alain Mongrenier s’enfermait davantage et prétendait peindre dans une immobilité lumineuse, indifférente aux levers et aux couchers du soleil. Dans cette ambiance neutre il travaille jusqu’à ce que « la toile respire de tous les côtés, que l’œil puise y circuler, qu’elle soit habitable ».
Les techniques se mélangent : acrylique, pastels secs, encres. Au fil des années, la palette se fait plus lumineuse, quittant les teintes marron et ocre. Aujourd’hui apparaissent des mauves, des jaunes, des roses et des bleus subtils jouant avec la transparence, les superpositions, les hasards, le blanc de la toile, pour créer un espace laissé ouvert, avec ses brèches de lumière.
Le portrait reste omniprésent dans l’œuvre de Mongrenier. Ce qui compte, c’est de pouvoir saisir les visages tant de l’extérieur que de l’intérieur, de traduire sur le papier les traits principaux de leur caractère. Alain Mongrenier à la façon de Quentin de La Tour, descend au plus profond de ses modèles et « les emporte tout entier à leur insu », selon les termes du célèbre pastelliste.
Animé d’une sensibilité aiguë , d’un sens développé de l’observation, ce portraitiste utilise d’une façon très personnelle l’encre, la mine de plomb ou le pastel, répartis tantôt en hachures obliques, tantôt en traits serrés, juxtaposés ou entrecroisés avec énergie. Il offre des portraits et des autoportraits d’une surprenante modernité et d’une vie intérieure intense.
Ecarté des influences contemporaines, Alain Mongrenier restitue, plus qu’il ne représente, les secrets du visible. A travers une oeuvre moderne il a le pouvoir de nous faire rêver silencieusement dans un univers marqué par une quête d’absolu.
A la fin des années 50, Alain Mongrenier, bien déterminé a être peintre, n’imaginait certainement pas quelle voie serait la sienne. Aujourd’hui encore après des milliers de toiles qui jalonnent sa tenace aventure, il continue de surprendre et de nous surprendre, comme si, avec lui, nous regardions l’énigme du monde pour la première fois.
Alain MONGRENIER
Portrait du peintre par Jacques Béal

Pour le rencontrer il faut quitter la ville (Amiens) et rouler à travers la campagne amiénoise jusqu'à Rubempré, son village d’adoption. Sa maison, près de l’église est tout en longueur…/…Dans le prolongement de l’habitation, l’atelier. Au mur des affiches rappellent des expositions dans des galeries françaises (Guy Charrier à Amiens, Jean-Claude Bellier à Paris), des fondations (Gulbekian à Lisbonne) des musées (Antoine Lécuyer à Saint Quentin, musée de San Francisco). Né le 4 Octobre 1940, Alain Mongrenier a déjà fait l’objet de d’importantes rétrospectives à l’abbaye Notre Dame du Gard en 1975 et au Musée de Saint Riquier en 2003.



Le plus souvent son oeuvre est précédée de nombreuses esquisses et dessins, presque toujours exécutées la nuit à la lumière électrique comme si Alain Mongrenier s’enfermait davantage et prétendait peindre dans une immobilité lumineuse, indifférente aux levers et aux couchers du soleil. Dans cette ambiance neutre il travaille jusqu’à ce que « la toile respire de tous les côtés, que l’œil puise y circuler, qu’elle soit habitable ».



Ecarté des influences contemporaines, Alain Mongrenier restitue, plus qu’il ne représente, les secrets du visible. A travers une oeuvre moderne il a le pouvoir de nous faire rêver silencieusement dans un univers marqué par une quête d’absolu.

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