
Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.
Toutes premières impressions d'un vélo à assistance électrique.
Il est sûr qu'en partant, le surplus de poids surprend (batterie-moteur), voire déçoit. On se dit que ça ne va pas être facile. Et puis je me suis dit qu'après tout c'est un peu comme partir avec une grosse sacoche pleine de livres... (jeu de mots!), on s'habitue à tout.

En général, pour des véhicules standards et relativement économique à l'achat, ce rapport est peu invitant. Et même si on nous fait reluire les atouts de consommation minimalistes (toujours dans les meilleures conditions qui s'avèrent trop souvent complètement utopiques), on réalise que l'on risque d'avoir entre les mains une tortue sur le tetra-cannabinol. C'est alors que cette utopie de consommation nous sautera à la figure lorsque, dans des conditions normales de conduite, on voudra s'harmoniser au rythme de nos congénères automobiles.

Très vite, le coup de pouce (ou coup de pousse!) qu'offre le moteur électrique au coup de pédale réussi à me faire retrouver mon sourire. Et de me dire : "La ride va être fafa!" comme dirait mon gars.

D'ailleurs, avant d'entreprendre cette étude sur le terrain, je me suis juré de ne pas utiliser la fameuse petite manette qui offre toute la puissance du moteur et qui permet de ne pas pédaler du tout, tout en vidant la batterie à la vitesse grand V. Faut pas exagérer! Je suis un cycliste qui se respecte! Non mais!
En parlant de cycliste qui se respect, je dois effectivement respecter un certain profile. Comme je le disais dans l'épisode 1, je suis un bon et un mauvais client, mauvais parce qu'en générale je suis en forme. Enfin... en ce début de saison, je dois avouer que je me sens un peu mou. Je ne me suis pas entraîné de l'hiver. De toute façon, ce n'est pas mon genre (malheureusement, me diront mes collègues cyclistes et athlètes). Mais dans un sens, je suis maintenant un peu plus représentatif de la moyenne des gens qui pensent utiliser un vélo de temps en temps.

C'est le but de cette étude, de cette expérience qui veut observer l'incidence psychologique de l'assistance électrique sur un navettage quotidien.