
Photos : Alec

Bien sûr, on peut voir le milieu urbain comme un facteur de stress en vélo. Tout est affaire de perception et de manière d’envisager les choses. (verre à moitié…)
Si on choisi bien ses parcours, car il y a toujours des rues alternatives moins achalandées dans une ville, si on détermine bien son temps de déplacement, on découvrira que le vélo en ville procure un bien-être particulier.
Voir, regarder, entendre, même humer la ville, sont des choses que l’on ne fait plus. On se déplace du point A au point B dans le même état d’esprit qu’en automobile. Oui, nous sommes en Amérique du Nord, pas en Europe, oui, le cyclisme urbain ne sera jamais à l’image d’Amsterdam ou de Copenhague, mais il y a moyen de faire en sorte de créer notre propre cyclisme urbain. D’ailleurs, en ville, on ne fait pas du cyclisme, on « utilise » son vélo, ce qui est très différent.
« chi va piano, va sano e va lontano » (qui va doucement, va sainement et va loin). Cette sagesse issue de ce dicton italien est à la base même d’un nouvel état d’esprit du cyclisme urbain. Le « Slow Bike » à l’instar du « Slow Food » nous fait redécouvrir le vélo non plus comme un simple moyen de transport, mais aussi un moyen culturel de transport.
La vraie révolution « tranquille » est amorcée!
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