lundi 5 juillet 2010

Maintenant qu’il fait enfin beau!


Opus Cervin 2010
photo : Alec

Bon, c’est l’été. Maintenant qu’il fait enfin beau, heu... avec passages nuageux, orages, gèle au sol et canicules, bref un été de par chez nous, on voit les cyclistes pulluler. (j’ai pas dit puer! Quoique!). On voit aussi le retour du débat (chialage interactif) auto-vélo.
Loins des affres philosophiques des uns et des autres, je roule, « cool » (j’ai pas dit roucoule! Quoique!), le long de mon trajet boulot-maison.

C’est drôle, mais on lit beaucoup de choses sur les difficultés d’être un cycliste en ville. Les forums explosent de commentaires et de réprobations de tout genre. Et moi je roule « cool » et ne semble pas passer dans la même ville que décrivent tous ces gens derrière leurs écrans. Suis-je dans une bulle? Ai-je un champ de vision faussé par mes utopies de « Slow Bike »? S’il est faussé, il est plutôt agréable! Et qu’il reste faussé! Non, je pense que je roule différemment. J’ai déjà roulé comme le décrivent certains, à fond, la performance suante dans sur le front. Ça donne quoi? Gagner du temps? Mais je ne suis pas en voiture, je suis en vélo! C’est avant tout un déplacement qui devrait être agréable, un stimulant le matin, un relaxant le soir. J’entends parler de trafic frôlant le fragile cycliste sans défenses. Pourquoi vouloir faire face à un éléphant si on n'a qu’une brosse à dents comme argument? Ok, ok, il pourrait trouver cela rigolo de se faire nettoyer les défenses avec un tel soin. Non, mais pourquoi se foutre dans le trafic alors qu’il y a tant de jolies et calmes petites rue en parallèles?

Effectivement, depuis que je prends ça « cool », mon navettage n’est plus le même, et je ne vis plus ce stresse que tous décrivent avec tant de vigueur, voire un certain plaisir.

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