mercredi 18 février 2009

Vélo d'hiver

Bon, bon, je l'avoue, je ne suis pas un "vrai". Je ne roule pas en vélo l'hiver. Excusez ma frilosité, mais il faut que j'y trouve du plaisir, que mon sang puisse se distribuer partout de façon égale!

À l'époque où j'étais motocycliste, sur ma veille Honda Cb750 Four, je me prenais pour un pilote de chasseur de la dernière guerre, et il m'arrivait régulièrement d'affronter les aléas de la température. Que ce soit les bourrasques infernales des orages d'été, aux brumes nocturnes d'automne, à 140 km sur la 10, entre Magog et Montréal, tout était inspiration pour l'écriture de romans. En moto on ne bouge pas, il suffit de bien s'habiller, de se rendre complètement imperméable. Forcer la note jusqu'en fin novembre, à moins 10º, était pour moi de l'ordre de la normalité. Et lorsque je ré-assemblais pour la "x-ième" fois ma moto au début mars, c'est parce que le soleil me poussait littéralement dehors.
Depuis que j'ai délaissé mes cinq moteurs à explosion qui envahissait mon appartement au second étage d'un triplex, pour la simplicité de la petite reine, j'ai... changé!

Et je dois avouer que depuis que je dessine les Urbanista, il se passe quelque chose en moi que je ne peux expliquer que par la mutation du bonhomme. J'ai tellement hâte que je suis en train de mettre des pneus de cyclocross sur un Orpheo pour me lancer sur mon chemin du boulot, en attendant d'étrainer un Cervin pour de bon.

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