jeudi 23 juin 2011

Adieu Jura!

Depuis que j'ai laissé le vélo à assistance électrique, je suis remonté sur mon fidèle Jura. Je dois reconnaître que la période de "désintox" de l'assistance électrique, est rude. Mes 64 km par jour me rentrent dans le corps.

Mais mon Jura compense par sa capacité à "manger" la route et surtout les chaos sans fins de la piètre qualité de l'asphalte des rues de Montréal. Avec tout autre vélo, on se fait brasser pas à peu près. Les gros pneus du Jura absorbent une très grande partie des grosses vibrations, celles qui déconcentrent, celles qui agacent, celles qui nous font perdre courage lorsque le trajet est long.

Et les vitesses internes! Haaa, j'aime tellement ça! Ok, ok, j'en ai déjà parlé. Et son frein à disque.. Et son allure rebelle...

Ce qui m'attriste, en roulant avec ce vélo, c'est de savoir qu'il ne reviendra pas en 2012. Non, nous ne continuerons pas à le produire. Manque d'intérêt des détaillants, et du coup, le public le connaît très peu. J'avoue qu'il est difficile à classer. Mais faut-il toujours classer les choses? Pour mieux les comprendre? Peut-être.

Mais justement, ce vélo n'a pas besoin d'explication. Il est là, il est "le fun" et c'est tout. Il est surtout parfait pour les rues "maganées", parfait pour la saison estivale. Il se manie comme un vélo de montagne, il est agile comme un vélo urbain performance et confortable comme un "Beach Cuiser". Pour moi, c'est un petit "Hot Rod" sympathique qui en a dans le ventre.

Nous l'avons remplacé pour 2012 par une version plus civilisée, le Topolino. On y a ajouté des gardes boue et remplacé le moyeu à vitesses internes par un dérailleur régulier à 7 vitesses, comme le Classico. Il est donc plus abordable et... plus sage.



Jura 2011
Photo : Rick Katigbak rick@rksportsphoto.com


Topolino 2012

mercredi 22 juin 2011

Montreal Cycle Chic : rencontre de bikers au bar Waverly

Le 2 juin dernier, Nightlife a célébré le lancement du blogue Montréal Cycle Chic au bar Waverly en compagnie d'une foule de passionnés du style sur deux roues!
Et notre blogueur Urbansita Alec Stephani et son Jura s'est fait posé par le magazine NightLife!
www.nightlife.ca


photo : Simon Gosselin
www.nightlife.ca

mardi 21 juin 2011

Vitesses internes

Plus j'utilise un vélo à vitesses interne (vitesses au moyeu), plus je me demande pourquoi ceci n'est pas la norme pour un vélo urbain?.

Trois, cinq, sept et même onze vitesses sont disponibles dans ce système. Nous avons choisi un moyeu à sept vitesses internes, qui est amplement suffisant et parfaitement adéquat pour la ville.

L'urbain moyen, dont je suis, recherche la fiabilité, le moins de soucis possible (on en a assez comme cela). Or, un vélo à vitesses internes offre un confort et une régularité sans pareille. Pour celle ou celui qui n'aime pas jouer dans la mécanique, pour celle ou celui qui aime le silence, la précision, c'est un système parfait. Un clic de poignée et la vitesse est engagée, sans hésitation, sans le temps mort du passage de vitesse et ce désagréable "schring-clik" de chaîne qui se demande si elle doit y aller ou pas.
Et puis le fait de pouvoir changer de vitesse à l'arrêt, quelle facilité!

Il arrive si souvent qu'après avoir donné non intentionnellement un coup sur un dérailleur, celui-ci se désaligne et se dérègle. Après coup, les vitesses rentrent mal et on ne sait pas quoi faire..

Je ne comprends pas pourquoi le système de vitesse interne n'est pas plus répandu ici. S'il n'en tenait qu'à nous, l'équipe de conception d'Opus, on en mettrait sur toute la gamme urbaine. Les bienfaits sont indéniables. Oui, bien sûr, cela est quelque peu plus coûteux qu'un simple dérailleur externe. Mais il y a tellement d'avantage que cela en vaut la peine.

Pourquoi nous ne mettons pas des moyeux à vitesse internes sur toute la gamme? Faute de demande.
Il y a probablement le fait qu'ici, en Amérique du nord, le vélo est considéré comme un loisir, ou un sport, et que les gens ne veulent pas trop dépenser. Dans bien des pays d'Europe, le vélo est considéré comme un moyen de transport, et les gens investissent dans leur véhicule. Les vélos à vitesses internes sont bien plus largement répandus.

Non, vraiment, entre un dérailleur et un moyeu à vitesse interne, mon choix est fait!

jeudi 16 juin 2011

Pour étendre son rayon d'action...

Publié par Suzanne

Nous avons déjà la possibilité de prendre le métro avec nos vélos, et ce dans certaines plages horaires. C'est très bien. Une option dont je ne me prive pas. Il m'arrive en effet de retrancher quelques kilomètres de bitume brûlant par jour de très grande canicule. Mais cette semaine, c'est d'une autre alternative dont j'ai profitée. Je devais me rendre de Rosemont à St-Eustache. Mais par un temps splendide, prendre la voiture équivaut à rien de moins qu'une punition. Une journée de vélo perdue! Une journée de voiture à rouler sur des autoroutes pour sortir de Montréal, et sillonner les banlieues. Ouach... Alors, qu'à cela ne tienne, j'ai décidé de me prévaloir de l'opportunité que nous offre l'Agence métropolitaine de transport depuis le ler mai : prendre le train!

Encore une fois, bien entendu, il faut respecter certaines plages horaires. En fin de compte, il s'agit essentiellement d'être 'à l'envers du traffic', i.e. de sortir de la ville quand tout le monde s'amène au boulot, et d'y revenir quand tout le monde veut en sortir.

J'effectue un court trajet vers la Gare Centrale (8km) dans la fraîcheur du matin. Il faut entrer par la rue La Gauchetière, descendre de sa monture, et s'amener jusqu'au quai d'embarquement du train de banlieue choisi. Ca fait très bizarre d'entrer dans la Gare Centre, dans ce grand espace des 'pas perdus' avec son vélo. Ce n'est pas sans attirer certains regards, puisque la chose est somme toute assez récente.

On peut acheter ses titres de transport directement sur sa carte Opus. Attention, il y a des bornes pour Via Rail, des bornes Opus, puis des bornes pour les trains de banlieue, tout juste à côté des escaliers qui mènent aux trains, également identifiés 'Opus'. Ce sont ces dernières qu'il faut utiliser. Les titres achetés - les prix varient selon la zone où l'on se dirige - demeurent valides sur votre carte Opus pour une année. Une fois les titres achetés et stockés sur votre carte Opus, il ne restera plus qu'a les 'valider' au moment du départ. Une fois 'validé', vous avez 120 minutes pour prendre le train, sans quoi vos titres seront perdus. Pour certaines voies (8-9-10-11), on a même droit à un ascenseur pour descendre au niveau de la voie ferrée. C'est pas mal chic!

En principe, la voiture de queue est la voiture qui comporte les crochets pour suspendre les vélos. Mais au retour de Deux-Montagnes, on m'a dit qu'il y en avait dans la voiture de tête ET de queue. Il y a un brin de confusion que j'attribue à la nouveauté de ces services... Un 'gros' total de 4 crochets par wagon (de queue et/ou de tête). Certes c'est très très peu, c'est ce qu'on pourrait qualifié d'homéopatique! Si on conjuge 4 vélos par le nombre de trains par jour où ce service est offert, divisé par le nombre de cyclistes qui pourraient potentiellement s'en prévaloir... c'est infinitésimal comme offre. Mais si ces rares crochets sont utilisés souvent, nous aurons de meilleurs munitions pour en exiger davantage...

Pour embarquer à la Gare Centrale, c'est facile parce que le quai d'embarquement est au niveau du wagon. Pour débarquer et embarquer dans les autres stations, il faut se faire les muscles un peu, parce qu'on doit soi-même, sans aide, monter et descendre son vélo dans le train. (Attention : certaines gares ne sont pas accessibles aux vélos. Consulter le site de l'ATM.)

Dans le train, on accroche son vélo à un crochet, le vélo pend verticalement, et l'on attache la roue du bas par une sangle prévue à cet effet. On s'asseoit pas trop loin pour garder un oeil sur sa monture.

Il n'y a pas de frais pour le vélo. Le titre de transport pour le cycliste est le même que pour le passager régulier.

Ce fut un trajet des plus agréables. Arrivée à destination, hop hors du train, et à peine 15 minutes j'étais rendue à destination. Le retour fut tout aussi sans douleur. Le trajet en train est confortable. Et le tarif raisonnable si l'on compare aux coûts en essence pour pareil trajet (7$ l'aller-simple pour se rendre à Deux-Montagnes).

J'ai vu trois autres personnes avec des vélos, dans tous les cas, des gens qui n'ont fait qu'une portion de la ligne Montréal-Deux-Montagnes, mais qui semblaient tous parfaitement familier avec la chose. C'est dans les faits très convivial, et j'ai été étonnée de l'attitude des autres passagers qui n'étaient pas irrités, mais au contraire très coopératifs.

Le site de l'Agence vous donnera toutes les informations - vélos autorisés, directives, plages horaires, etc. - ainsi que les horaires des trains.

Je trouve que de pouvoir aller rouler à la périphérie de Montréal SANS prendre la voiture pour s'y rendre, c'est une perspective tout à fait réjouissante. Souvent, le trajet aller-retour pour simplement sortir de la région de Montréal, c'est déjà pas mal de kilomètres, des kilomètres en milieu urbain qui ne sont pas nécessairement ceux qu'on a envie de faire ce jour-là.

Alors que de se laisser conduire, à bord du train, c'est chouette. Apporter un casse-croûte, un café, petit-déjeuner dans le train si le coeur vous en dit, et vous arriverez au lieu de départ de votre ballade frais et dispo !

mardi 14 juin 2011

Luc Ferrandez, un homme à contre-courant?

Luc Ferrandez enfourche fièrement sa monture, un Classico, pour se déplacer sur son Plateau, son arrondissement. Il en a bien le droit et il donne un bon exemple. Luc Ferrandez est le Maire du Plateau Mont-Royal.

Ardent défenseur de la qualité de vie urbaine, il tente de modifier les consciences et l'environnement urbain de son arrondissement par des mesures que certains pourraient qualifier de radicales mais qui vont dans un ordre d'idée précis : Rendre le milieu urbain plus vivable, plus humain.

Éliminer les immenses panneaux publicitaires qui défigurent l'espace visuel et architecturale, augmenter les zones de parcomètre pour un peu aider l'économie locale mais surtout baisser l’affluence des autos-collantes, et créer des sens uniques afin d'empêcher que les rues du Plateau deviennent des artères secondaires qui ne peuvent supporter un trafic croissant.

Mais depuis peu, depuis qu'il applique ses plans pour faire du Plateau un nouveau milieu urbain où il fait bon vivre, il se butte à des oppositions farouches, voire enragées des automobilistes chassés des petites rues résidentielles.
Malheureusement pour lui, il a appliqué la première phase de son plan de match alors que la ville bloquait elle-même certaines rues pour des travaux de rénovation du réseau. Mauvais "timing"!

Luc Ferrandez voudrait éliminer la circulation de transit, celle des automobilistes qui utilisent les rues du Plateau uniquement pour passer du Nord au Sud de l'île de Montréal. Ce flot de voitures encombre et sature les petites rues de l'arrondissement.

Ce maire, peu orthodoxe, sait que son quartier est celui qui compte le moins de propriétaires de voiture de l'île. Il sait qu'avec de la bonne volonté et une certaine vision d'avenir, ses idées ont du sens. Mais en créant des "sens uniques", dans tous les "sens" du terme, il frappe le mur de la philosophie du "tout à l'auto".

Pourtant le modèle de plusieurs villes, américaines et surtout européennes, nous montre qu'un centre-ville dégagé de circulation crée un modèle économique extrêmement dynamique, viable et une qualité de vie citadine grandement améliorée.

Luc Ferrandez pense à long terme. Mais ce parcours est parsemé d'embûches, car la circulation est une science aussi aléatoire que la météorologie. Ferrandez doit se rappeler de la théorie du chaos, car il s'agit bien de cela.
Mais courage! Du chaos naît toujours quelque chose de bien.

Pour le côté humain, Luc Ferrandez avoue être fatigué par toutes ces controverses. Lui qui pense à bien pour son quartier, doit faire face à de l’incompréhension.
Fatigué? Un autre défi l'attend : un premier enfant. Des nuits interrompues ou même blanches pour les deux à trois prochaines années, voire plus! Fatigué? Épuisé sera-t-il. Va-t-il pouvoir tenir le Fort? Nous le lui souhaitons. Mais pour ce faire, il lui faudra des appuis.

Pour lui envoyer des mots d'encouragements :
http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7297,75021584&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=80423570

photos : Marie-France Coallier

André Pichette, La Presse

samedi 11 juin 2011

Old Bike Magic


Patrick Martinez. "Old Bike Magic."
6th Annual Bike Art at The Artery in Atascadero.


À lire (en anglais) :
http://www.sanluisobispo.com/2011/06/27/1659716/for-the-love-of-bike.html

jeudi 9 juin 2011

Le blogue de Taliah Lempert



Taliah Lempert, la fabuleuse artiste de Brooklyn qui ne peint que des vélos à la journée longue a lancé son nouveau blogue :
http://www.bicyclepaintings.com/blog/

vendredi 3 juin 2011

«Il n’y a pas de cyclistes à Copenhague»





Moi, cycliste Par Mikael Colville-Andersen

Jeudi dernier, le 2 juin, c'était le lancement officiel du photoblog "Montréal Cycle chic", au bar le Waverly, sur la rue Saint-Viateur à Montréal (évidemment!). Là se sont retrouvés les amateurs de vélo chic, de vélo urbain, les journalistes et blogueur de cette ville. Accrochés aux supports à vélo à l'extérieur, placés pour l'occasion du lancement, on pouvait voir de belles et fières montures, chics et élégantes, dont quelques Urbanista!.

Ce nouveau blogue est une initiative de Vélo Québec et est directement issu du fameux photoblogue "Chic cycle" de Copenhague.

«Il n’y a pas de cyclistes à Copenhague»
Mikael Colville-Andersen

Cette déclaration choc est l'expression même de la compréhension du vélo urbain. Lorsque Mikael Colville-Andersen, fondateur du site "Chic cycle" à Copenhague lance cette affirmation, il veut faire réaliser que les ne sont pas des cyclistes, mais "Utilisent" un vélo pour se déplacer. Cecic est LA différence de point de vue qu'ici, en Amérique du Nord, l'industrie du vélo ainsi que les élus ont du mal à saisir, trop habituer à penser vélo versus auto.

Voici un petit sondage surprenant qui traduit l'état d'esprit de l'urbain à vélo :
Pourquoi utiliser un vélo?
- facile et rapide (56 %)
- un bon exercice (19 %)
- abordable (6 %)
- bon pour l’environnement (1 %).

Mikael Colville-Andersen cite Apple comme exemple remarquable de compréhension produit-marketing. « Tout le monde veut un iPhone. Pas parce qu’ils en ont besoin. Ils savent seulement qu’ils veulent un iPhone pour l'utiliser ».

Voilà pourquoi il est si important de comprendre cet état d'esprit et de proposer des vélos et une philosophie qui sachent ancrer la pratique du vélo urbain dans un nouveau mouvement, en phase avec les préoccupations de notre temps.

jeudi 2 juin 2011

Le cycliste électrique : épisode 19 : Le test ultime


Opus Jura 2011

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 18 :
Le test ultime

Il fallait conclure pas un test comparatif, un test ultime qui validerait, ou non, l’incidence psychologique de l'utilisation d'une assistance électrique sur un vélo pour un déplacement quotidien "Maison-Travail-Maison".

J'ai donc pris ce matin un vélo ordinaire (enfin presque : mon Jura!). Constat immédiat : Je suis fait! Fini! Accro! Je ne peux plus retourner en arrière. L'assistance électrique crée une accoutumance irréversible! Je rigole. Mais il y a du vrai. Car se déplacer en vélo pour un navettage aussi conséquent oblige à une sacrée motivation. 60 km par jour ce n'est pas rien. Et avec mon vélo "normal" c'est un autre contrat. D'autant plus qu'aujourd'hui, j'avais un vent de face à décorner un boeuf. Le boeuf, c'était moi car heureusement que j'ai une tête de cochon (que d'animaux en si peu de ligne!). La motivation à aller jusqu'au bout de mon étude m'a encouragé à ne pas faire demi-tour.

Un vélo "Normal" reste le plus simple appareil pour les déplacements raisonnables. J'ai eu du plaisir à rouler avec mon Jura. Si doux avec ses gros pneus, car les rues de Montréal sont à ce point fissurées que c'est quelques fois à se demander si toutes les vis et boulons de ma monture ne vont pas se répandre sur mon chemin. Et tellement précis avec ses vitesses internes que c'est un charme de changer d'allure.

Mais rien ne vaut le soutient de l’assistance électrique qui fait disparaître les faux plats, les montées, le vent de face et autres éléments démoralisateurs d'un parcours cycliste quotidien.

Ça y est! Moi qui n'étais pas très chaud à l'idée d'un vélo électrique, je suis vendu! Il m'en faut un absolument. L'investissement en vaut vraiment la peine.

mercredi 1 juin 2011

Le cycliste électrique : épisode 18 : Effets secondaires

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 17:
Effets secondaires

Bon, cela fait quelques bonnes fois que je me déplace avec ce vélo à assistance électrique et je crois avoir fait le tour de la question. Il est temps de faire un bilan.
Je dois préciser que je n'étais pas très chaud à l'idée d'intégrer dans la gamme Opus des vélos électriques. Préjugés? Certainement. J'avais donc entamé cette chronique dans l'idée de mettre à l'épreuve le concept. Je dois le reconnaître maintenant, pour mon type de navettage... C'est PARFAIT!!

Récapitulatif des effets secondaires de l'utilisation d'un vélo à assistance électrique :

- Créer une accoutumance certaine
Je me demande comment je vais faire sans ce type de vélo pour mon navettage quotidien. Je vais être obligé de le garder!!

- Réelle tendance à utiliser le vélo assisté beaucoup plus souvent, car il n'est plus question de vents de face, de côtes insurmontables ou de coup de fatigue...
Je n'ai pas passé le cap de sortir même sous la pluie, mais c'est une question de nature. Je pense que d'autres seront plus imperméables aux intempéries que moi!

- Tendance à faire plus systématiquement les arrêts, car les redémarrages sont impressionnants et faciles.
C'est un des éléments les plus ludiques de ce système. On se sent avoir des ailes et c'est très stimulant.

- N'a plus peur de charger (ou surcharger) une sacoche, ou deux!
J'ai eu plus peur que les attaches des mes sacoches cassent, tellement je les ai chargées quelquefois, pour une épicerie ou autre transport.

- Voit le parcours comme un terrain de jeu, avec une certaine et jouissive propension à dépasser outrageusement les cyclistes à cuissards.
Bon, je l'avoue, c'est de la triche, mais c'est tellement drôle d'imaginer la tête de celui qui force tel un professionnel du vélo lorsque je le dépasse en montée aussi facilement que si j'étais à plat.

- Les variantes de parcours ne sont plus un problème stratégique, ou de logistique topographique!
Avec un vélo dit normal, je prévois mon parcours en fonction des côtes et du type de rue. Plus avec l'assistance électrique. À la limite, le défi d'une bonne côte devient amusant.

Coté négatifs :

- Le poids, c'est une grosse Bertha à trimbaler, mais en roulant, cela ne change rien, même chargé comme un boeuf.
- Le prix élevé, mais l'investissement en vaut la peine lorsqu'on réalise à quel point les parcours deviennent faciles et cette facilité nous fait laisser la voiture à la maison. Bon point pour soi et l'environnement, évidemment!