mercredi 27 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 11 : 8 ans de service

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 10 :
8 ans de service

Il était une fois un monsieur qui reçut de son beau-fils, en cadeau d'anniversaire, un système d'assistance électrique BionX. Le monsieur en question, Michel, est une personne qui aime la précision et surtout faire les choses comme il se doit. Ayant lu méthodiquement les instructions, il sut comment bien utiliser son système et surtout comment charger sa batterie adéquatement.

La première des choses qu'il apprit avant de charger la batterie était de toujours éteindre la petite console sur le guidon pour que celle-ci indique la charge exacte et non pas une partie. Éteindre aussi le chargeur avant de le brancher au secteur et à la batterie. Et seulement ensuite allumer le chargeur afin qu'il fasse bien son travail.

Durant l'hiver, il s'était toujours assuré de tenir une bonne charge à sa batterie. Ainsi, une fois par mois, il rebranchait le chargeur à la batterie et lui donnait le petit "boost" nécessaire.

Il fut si méthodique qu'il réussi à garder fonctionnel son système durant 8 ans ! Même les gens de chez BionX furent très impressionnés. Bien sûr, vers la fin, la batterie n'offrait plus qu'une heure de charge. Toutes les batteries de n'importe quel système rechargeable de n'importe quel appareil ont un certain nombre de cycles de charge.

Je vous raconte cela car les deux raisons les plus fréquentes d'insatisfaction d'utilisateurs de système électrique sont le faussement de lecture de charge et la perte rapide de charge le printemps venu.
Il faut se rappeler que si on recharge la batterie en laissant la console allumée, cette dernière ne vous donnera pas l'heure juste sur le niveau de charge de la batterie car elle ne se sera pas remise à zéro. D'autre part il ne faut jamais laisser une batterie vide durant des semaines et à fortiori durant une saison, car arrivée au printemps, la pauvre batterie ne sera plus capable de garder aucune charge complète.

La morale de cette petite histoire vécue, est qu'avec un peu de méthode et de régularité, pas grand choses somme toute, il est possible de faire vivre longtemps un système d'assistance électrique. Et cela est valable pour tout système rechargeable quel qu'il soit.

mardi 26 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 10 : Calcul de consommation

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 9 :
Calcule de consommation

En roulant, j'ai des tonnes de pensées qui me traversent l’esprit. Et évidemment des réflexions sur le système d'assistance électrique.
Il faut être conscient que le système, comme tous les autres systèmes d'assistance électrique, coûte relativement cher : dans ce cas 2035 $ (sans vélo). Mais il s'agit là peut-être d'un investissement. Pourquoi? Et bien, si on considère que l'achat pour une utilisation régulière d'un système à assistance électrique peut remplacer l'utilisation de la voiture pour une certaine période de l'année, il serait intéressant de faire un calcul comparatif pour voir si cela en vaut vraiment la peine.

Je vais me baser sur mon propre exemple :
En voiture, j'ai 2 x 40 km à faire par jour, et cela 5 fois par semaine, soit 400 km par semaine. Mon véhicule, une minivan, consomme 8.8 litres sur autoroute et 12.9 en ville aux 100 km. 10,8 litres en moyenne. Mettons 11 litres compte tenu de son âge. À actuellement 1,40 le litre d’essence, cela me coût par semaine : 61,6 $. Et c'est sans compter les frais d'usure que je ne saurais pas calculer précisément.
Si je considère aller en vélo tous les jours, de début avril à fin octobre, cela me donne 32 semaines. Enlevons deux semaines pour les jours de pluies trop fortes et les changements d'horaire. 30 semaines. À 61,6 $, cela me donne 1848 $ d'essence économisés. On est pas loin de 2035 $
Malheureusement, la voiture reste un peu plus économique, mais il faut aussi considérer un autre aspect : la comparaison de temps de mon parcours.

En voiture le temps est extrêmement aléatoire. Cela peut varier de 45 minutes aller, à 1 h 45 retour, selon le trafic. Il m'est arrivé deux fois de rester coincé plus de trois heures au retour... Bon, dans le meilleur des cas, cela m'a pris 30 minutes. Mais il faut avoir une âme de Fangio pour arriver à ce résultat en voiture aux heures de pointes, ce qui n'est pas recommandé dans notre beau trafic urbain, et surtout avec notre sens si accru du civisme autoroutier.

En vélo, ce sera toujours 1 h 15. Point. C'est donc tellement plus facile pour organiser sa journée!!
Et évidemment, on peut mettre aussi dans la balance les considérations environnementales et la santé physique... Mais à mon sens ce sont des arguments qui vont de facto avec la pratique du vélo.
Et plus de gens s’équiperont de ce genre de système, plus ceux-ci seront abordables. Comme les voitures hybrides ou électriques. C'est l'offre et la demande.

C'est un choix.

vendredi 22 avril 2011

Une rue, une ville.

Une rue, une ville. Je roule. La lumière est douce, les couleurs vives. Les couleurs vivent! Je vis aussi. Chaque changement de direction est une nouvelle impulsion vers un espace libre. Guider par une envie de découvrir, je regarde une rue que je connais bien pourtant, sous un autre angle, avec un autre regard, celui de l'émerveillement. Est-ce dû à l'oxygène retrouvé de l'extérieure après un hiver calfeutré? Peut-être. Est-ce dû aux hormones printanières? Probablement. Est-ce dû au vélo? Certainement.

La simplicité, la mobilité, la liberté de déplacement.... C'est le fondement même de la pratique du vélo. Sur n'importe quelle route ou chemin. Mais en ville, il y a quelque chose de différent.

Tout d'abord, l'animation environnante est une une mise en scène complexe et riche d'événement de la vie quotidienne. Les regards, les sourires, les humeurs... Les odeurs, les effluves, les courants... Les reflets, les couleurs, les ombres... Les sons, les résonances... Chaque élément vient susciter des pensées et des souvenirs d'un passé proche ou lointain. C'est alors que l'on peut scénariser l'ensemble de ces éléments et voir sa vie autrement. Pas si mal après tout! Ah! Rouler librement, penser librement, respirer librement...

Mais c'est pollué en ville!
C'est un peu pollué partout. On peut voir le verre à moitié vide. L'autre jour, un petit garçon me faisait remarquer à quel point la flaque d'eau à la surface de laquelle des reflets irisés se déplaçaient avec grâce et lenteur était magnifique. Il avait raison et il ne se souciait pas de l'origine de ces huiles multicolores.

Une ville est polluée de bruits, mais ce peut être une trame sonore riche en composition et en émotions, un souffle de vie ambiant. Une ville est polluée d'odeurs, mais ce peut être aussi des fumets de restaurants, d'une fraîche émanation de plante vaillante, surgissant du béton, de senteur de bois de construction chauffé par un soleil tendre. Une ville est polluée d'images, mais ce peut être aussi de vieilles et gigantesques enseignes symbole d'une époque, ce peut être aussi un éclectisme architectural témoin des multiples histoires d'une ville.
La beauté des choses n'est pas seulement dans les standards établi et reconnu.

Je roule. La lumière est douce, les couleurs vives. Et je vis.

photos : Alec

vendredi 15 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 9 : J'aime les arrêts!



Étude sur
l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.


Jour 8 :J'aime les arrêts!

J'ai découverts un effet psychologique inattendu à l'utilisation d'un vélo à assistance électrique : J'ai maintenant tendance à plus souvent faire mes stops. Pourquoi? Et bien je viens de constater que le plaisir de redémarrer aidé de toute la puissance du système rend... heureux! On s'envole, on est léger, c'est l'allégresse. Alors pour retrouver ad nauseam se sentiment bienfaisant on aura tendance à vouloir répéter l’expérience.

En effet, en ville, les arrêts sont si fréquents que le pauvre cycliste, stoppé dans son élan aura tendance à vouloir se soustraire de cette contrainte anti-dynamique. Et c'est pour cela que tout les cyclistes passent leurs stops et la plupart leurs lumières sous prétexte de garder un certain momentum inertiel! Ha! Mais avec ce ressort propulsif qu'est l'assistance électrique, il est tellement facile de repartir d'un arrêt et trouver en quelque secondes sa vitesse de croisière que cela devient réellement amusant.

Combien de fois aussi, je me suis trouvé dans un groupe de cycliste attendant sagement la lumière verte. Au signal, en trois coups de pédale je les ai distancé de telle façon que je me suis demandé si je n'allais pas équiper mon vélo de rétroviseurs rien que pour voir les regards ahuris laissé derrière moi. Personne, à moins d'avoir l'oeil connaisseur, ne soupçonne mon vélo d'être assisté. Et je m’enorgueillis d'avoir des mollets d'acier dans leur esprits. Hi!

C'est à trouver cela décevant lorsque je ne rencontre pas de cycliste dans une côte, surtout si celui-ci, attriqué tel le sportif émérite, roule des mécaniques à l'assaut de la montée. Moi, sur mon destrier flanqué de sacoche, l'air de rien, j'avale ladite monté sans que le sportif puisse me suivre a moins d'y perdre son souffle.

Ok, ok. C'est cruel, mais... c'est cruel! ;-)

Le Bidon, taverne culinaire


photo : le Bidon

Rien que pour une belle traversée, dans un sens comme dans l'autre, sur la large piste cyclable du Pont Jacques-Cartier et de sa magnifique vue sur la ville illuminée, cela vaut la peine d'aller découvrir un nouveau restaurant à Saint-Lambert : Le Bidon, taverne culinaire... Rien que le nom intrigue, et pour cause!

Nouvellement installés au coin des rues Desaulniers et Notre-Dame, le très jeune propriétaire William Cadieux (25 ans) diplômé de l’Institut de tourisme et de l’hôtellerie du Québec et son chef, Sean Chenick, (23 ans) ont été rapidement victimes de leur succès. Très souvent plein, même en semaine, il faut croire qu'il manquait exactement ce type de restaurant à Saint-Lambert.

Sa carte est agréablement raffinée, très originale et inventive : Une simple salade César se présente en une laitue coupée en deux dans sa longueur et légèrement grillée, napée d'ingrédients locaux comme ce fromage provenant de l'Échoppe des Fromages, commerce située non loin, sur la rue petite Aberdeen.

À découvrir aussi son burger à l’effiloché de porc, ou la côte de bœuf ultra-tendre braisée à la bière d’épinette. Mais aussi : une trilogie de guédilles aux crevettes, truffe et vanille Gaspésienne, une poutine de "Smoked meat" de magret de canard fumé à froid sur place.
Et que dire de ce tartare de boeuf à se damné, servi sur céramique spécialement découpée par William lui-même, avec un trou pouvant accueillir le petit bol de frites allumettes. Preuve qu'en plus d'avoir l'esprit du l'entrepreneur inventif, William Cadieux a un esprit de designer plus que culinaire.

Oui, le Bidon se veut bistrot, mais complètement repensé à la québécoise avec un style néo-rustique très design, très actuel. Le restaurant se présente sur deux demis étages, dont un bar en surplomb, plus une salle conviviale en sous-bassement. On notera l'originalité des lustres faits de cèpes de vignes et sa murale de couvercles de barils d'huile rouillés. Une chambre-cellier vitrée ornant le fond de la première partie du restaurant, bien garni de vins raffinés dont une bonne partie est d'importation privée, offre une sélection des plus remarquable.

L’harmonie du décor, des matériaux et des couleurs dénote un souci du concept global, marque de réussite de bon restaurant.

Ce coin de rue a à plusieurs reprises accueilli des restaurants, mais aucun n'a survécu, aucun n'a eu le succès grandissant du Bidon. Reste à voir si la ville de Saint-Lambert encouragera ce jeune entrepreneur assurément vecteur d'un certain renouveau de la ville, susceptible de faire graviter une clientèle périphérique élargie dans son restaurant et sur sa terrasse estivale à venir, mais aussi dans les divers commerces environnants apparentés, comme "L’âme du vins" juste en face, ou "l'Échoppe des Fromages" précédemment citée, ou les boutiques de la rue principale, Victoria.


Le Bidon, taverne culinaire
bidontaverneculinaire.com
450 671-9000
35, boul. Desaulniers (coin Notre-Dame)
Saint-Lambert (Québec) J4P 1L7
info@bidontc.com

Ouvert du mardi au samedi, de 16h30 à minuit
Entrées : de 8 $ à 11 $
Plats : de 14 $ à 24 $
Desserts : 4 $ à 9 $
Vins, pour la plupart d'importation privée, de 28 $ à 115 $

jeudi 14 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 8 : Assistance

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 7 :
Assistance

Si vous vous attendez à ce que le moteur électrique fasse votre travail, qu'il pédale pour vous, ou si vous être enclin à n'utiliser que la manette de pleine puissance électrique, alors vous n'être pas fait pour ce genre de concept. Achetez-vous un scooter électrique!
Il s'agit là d'un vélo à assistance électrique.

L'assistance est variable en fonction de la pression que vous exercez sur le pédalier. Cela est un peu déstabilisant au début. On s’attend à ce que le moteur donne une puissance régulière, mais en fait, il cherche à compenser une partie de votre énergie et donc à vous offrir seulement un pourcentage de votre effort. Une sorte de récompense? Je dirais que c'est plutôt une sorte de collaboration d'effort.

Mon parcours de 32 kilomètres m'a paru 15 la première fois que j'ai fait le trajet de chez moi jusqu’à mon bureau.
En fait, le système aplani virtuellement le parcours. Il n'y a plus de côte insurmontable. La beauté de ce système est de donner un coup de main (ou un coup de pied) lors des démarrages, des côtes et si vous avez un vent de face démoralisateur. C'est comme un soutien paternaliste qui vous encourage à continuer : "T'es capable!". Ainsi vous faite votre effort et votre mise en forme, mais avec une allégresse juvénile retrouvée! Vous vous sentez des ailes.

Lorsque je suis parti le premier matin, je trouvais que le système était faible. J'avais des doutes. Je suis monté sur le Pont Jacques-Cartier. J'ai mis le système à sa puissance maximum qui en compte 4. Je sentais alors parfaitement l’assistance. Pas mal! Mais je n'étais pas plus impressionné que cela. Je m'attendais à plus. Lorsque je suis redescendu de l'autre côté du pont, j'ai réalisé que j'avais entamé mon parcours sur le gros plateau. Je ne m'en étais même pas rendu compte, preuve que le système compensait facilement mon étourderie. Lorsque je me suis mis sur le plateau moyen, c'est alors que j'ai pleinement profité de la subtilité de l’assistance électrique. Mes jambes bien réchauffées musculairement, je me suis senti léger comme une plume. Et toute la suite du trajet a été un jeu d'enfant.

Toutefois il faut apprendre à pédalier régulièrement, à "mouliner rond". C'est un très bon exercice et une bonne technique cycliste. Pourquoi? Parce que le système analyse constamment la pression exercée sur le pédalier. Alors si on veut que cela soit régulier, il faut être soi-même régulier.

Je vous l'ai dit, ce n'est pas fait pour les fainéants!

mercredi 13 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 7 : Jour de pluie



Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 6 :
Jour de pluie

La motivation à utiliser mon vélo avec sons assistance électrique, qui semble me gagner ces derniers jours, n'a pas eu encore la force de me faire mettre le nez dehors par les jours de pluie froide de ce début de printemps. Le temps maussade est démoralisant d'ordinaire. Je me demandais si soulager d'une partie de l'effort, cela me ferait changer mes habitudes de fuir l'eau en vélo. Pas pour l'instant.

Je vais peut-être m'équiper de survêtements anti-pluie, car même si attriqué de la sorte, je deviens un non sens aérodynamique, l'assistance électrique compensera ma résistance à l'air.

Mais encore faut-il qu'il fasse plus chaud. Mais pas trop car je vais suer comme un boeuf et ce ne sera pas dans l'état d'esprit du Slow Bike! Qui sue, force. Qui force, déprime. Qui déprime, ne prend pas son vélo! Ok, ok. Je rigole! Mais ça ne me tente pas de me déshydrater alors qu'il pleut!!
Je vais tout de même tenter le coup prochainement.

Quoi? L'utilisation de l'assistance électrique aura aussi une incidence sur ma garde-robe? De plus en plus étonnant ce concept!

À suivre...

mardi 12 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 6 : "Show off"



Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 5 :
"Show off"

J'ai eu une drôle de pensée ce matin en faisant mon parcours : Un dilemme existentiel en quelque sorte! J'étais pris d'un côté entre le désir de faire remarquer ce vélo qui, l'air de rien, est un vélo à assistance électrique et de l'autre côté, entre une certaine honte de rouler avec un système qui facilite ma vie de cycliste. Car on ne se le cachera pas, les cyclistes émérites ont tendance à lever le nez sur les vélos électriques, même s'il ne s'agit que d’assistance. "C'est de la triche!" Pense-t-on.

Dans le premier cas, j'aurais dû utiliser seulement la manette de puissance et arrêter de pédaler pour bien montrer que je filais à bonne allure sans aucun effort. Dans l'autre cas, je devais pédaler comme d'habitude mais personne ne remarquerait alors l'avantage indéniable de ce super vélo!

Ok, ok, c'est du "Show off" je le sais!. Mais que voulez-vous, quand on est fier de son ouvrage... Je pourrais aussi simplement actionner ma clochette à tout bout de champ.
Mais je me dis aussi que si pour certains, ce système d’assistance électrique pouvait représenter une bonne solution afin d'utiliser un vélo sur une base beaucoup plus régulière, ce serait un "plus" de savoir que tous les vélos électriques ne ressemblent pas nécessairement à des machines pataudes au design douteux, ce prenant soit pour des vélos du futur soit pour des scooters tout de plastique vêtus...

Avec ce design, j'ai opté pour le style, l’élégance et l'intégration du système. Chaque fois que je montre ce vélo à des amis ou des connaissances, ils sont très surpris de constater, après que je leur ai fait remarquer, qu'il s'agit d'un vélo assisté électriquement.

lundi 11 avril 2011

Montréal Cycle Chic






Quelques images pour souligner l'arrivée prochaine du premier blogue "Cycle Chic" québécois : Montréal Cycle Chic, une initiative de Vélo Québec. Le blogue sera lancé le mercredi 1er juin 2011, à la Grande Bibliothèque, en présence de Mikael Colville-Andersen, créateur du premier blogue du genre à Copenhague (www.copenhagencyclechic.com).

Depuis ces dernières années, les blogues de la série "Cycle Chic" se sont multipliés à travers le monde. Ils font la promotion de l'élégance, du design, de la mode et surtout du style de vie du cycliste urbain en "croquant" sur le vif des cyclistes dans la rue.

Ces sites aident aussi à démystifier la pratique du vélo urbain, en montrant, preuves visuelles à l’appui, que de faire du vélo en ville ne nécessite pas nécessairement de vêtements spécifiques. L'élégance ou le style décontracté sont parfaitement compatibles avec ce mode de déplacement.

www.montrealcyclechic.com

samedi 9 avril 2011

Veni vidi Bixi

Preuve que le printemps s'installe, les Bixi s'installent aussi! On nous pose quelque fois la question : "Est-ce que les Bixi vous causent une certaine concurrence? ". En fait comment peut-on être contre la vertu? La promotion de la pratique du vélo urbain que font les Bixi est extraordinaire. Il y a tellement de personnes qui ont découvert que de faire du vélo en ville était pratique et efficace pour la grande majorité des déplacements. Le Bixi aide à faire évoluer les consciences vers de nouvelles habitudes de vie.
Et il faut dire que le développement de ce vélo et de ce système, autant au niveau design que d'ingénieure est remarquable. La preuve, plusieurs villes dans le monde l'ont remarqué et adopté. Bravo Bixi!

jeudi 7 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 5 : Motivations

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 4 :Motivations
Ce matin, alors que je ne devais pas pouvoir prendre mon vélo pour des raisons d'horaire, ma motivation à vouloir changer d'idée a été renforcée par l'admiration du génie des ingénieures en génie (?) civil des années soixante.
En effet, il faut souligner l'innovation technologique en ce qui concerne le pont Champlain. Tellement génial qu'aujourd'hui, il est irréparable. Bref, un "trippe" d'ingénieur sans vision d'avenir.

Alors entre l'idée d'encastrer ma voiture dans un trou béant d'une dalle de travée qui serait tombée, ou au mieux se retrouver coincé pour une journée complète, sinon pire, alors qu'un morceau rendrait le pont soudainement impraticable, j'ai préféré prendre mon petit vélo, pépère, à l’abri des ennuis.

Bien sûr, ma motivation est composée de multiples éléments, pas juste la peur de ce pont déficiant. Il y a l'autre Pont, le fier Jacques-Cartier qui est tellement rassurant à côté de cet ouvrage en décrépitude. Il y a aussi le fait de rouler en vélo en ce début de saison, au beau soleil de printemps. Il y a aussi le fait de rouler sur un vélo qu'on a dessiné. Il y a aussi le fait de croire aux vertus du cyclisme urbain, de laisser les problèmes automobiles et de s’épanouir physiquement. Il y a aussi le fait de vouloir bien tester le système d'assistance électrique. Il y aussi le plaisir de trouver des sujets pour cette chronique et d’ailleurs, en roulant, il faudrait que je trouve un système d'enregistrement à commande vocal, car les idées jaillissent et une fois arrivé au bureau, je ne me souviens que de quelques-unes.

Alors suis-je un bon client pour évaluer la vraie motivation pour utiliser un système à assistance électrique? Peut-être pas. Je suis probablement biaisé. Mais une chose est sûre : l'impact psychologique du système commence à avoir un impact nettement positif sur ma décision d'enfourcher mon vélo tous les jours.

mercredi 6 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 4 : De Zéro à Héro!

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 3 :
De Zéro à Héro!

Ce matin, il faisait zéro degré à huit heures, huit au dessous des normales saisonnières, mais avec un beau soleil frileux de printemps. Une raison supplémentaire pour se vêtir de noir afin d'absorber la chaleur du moindre photon.

Je viens de constater que l'assistance électrique de mon vélo a eu un effet psychologique positif ce matin, surtout sur ma motivation à me préparer mentalement à enfourcher mon vélo pour faire mon long parcours jusqu'au travail. Avec un vélo ordinaire, je n'aurais peut-être, et même probablement pas eu cette motivation. Avec l'assistance électrique, c'est le "ce sera plus facile" qui est tellement encourageant.

Et effectivement, aux premiers coups de pédale dans le froid, c'est rassurant de ce dire que le parcours sera moins long dans les jambes.

Voilà exactement ce que je voulais observer sur un navettage quotidien. Mais je n'avais pas pensé au facteur de température.
Un bon point pour le système.

mardi 5 avril 2011

Mars, avril, les mois de la patience ?

Publié par Suzanne

Nous sommes à ce moment où l'hiver ... n'en finit plus de finir, mettant à rude épreuve notre patience. Ou devrais-je dire notre impatience à reprendre la routine du vélo-boulot, des ballades à vélo, et autres plaisirs vélocipédiques!

On voit ça et là des bicyclettes qui, après avoir passé l'hiver englouties dans un banc de neige sale, emergent pour réapparaître à l'air libre. Marc Holmes, un des rares Urban Sketchers basé à Montréal, a croqué pour nous cette scène trop familière de notre paysage hivernal urbain. Espérons que cette plutôt triste scène de négligence envers la petite reine ne deviendra pas un symbole de Montréal au même titre que les escaliers extérieurs en colimaçons!

Pour tromper l'ennui de ces pluies et de ces grands vents que nous avons depuis quelques jours, je vous propose de jeter un coup d'oeil à une initiative fort ludique du côté de nos amis du Royaume-Uni qui, dieu sait, connaissent bien les aléas d'une météo pluvieuse : le Tour de sketch est une activité organisée de concert par un groupe de promotion du vélo urbain - Pedal ready - et l'illustratrice de livres pour enfants, Lynne Chapman. Cette formule combine itinéraires à vélo et plaisirs du dessin.
Sympatique non ?


Crédits images : Wintering bikes de Marc Holmes.
Thornbrige de Lynne Chapman.

lundi 4 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 3 : Le chargeur

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 2 :
Le chargeur.

Lundi matin, jour de pluie!!... Comme je n'ai pas vraiment l'esprit du cycliste spartiate, je ne roule pas lorsqu'il pleut, ou à moins que j'y sois contraint au retour d'une sortie.
Alors parlons d'autre chose que de rouler. Un vélo à assistance électrique a besoin d'une période statique pour.... se recharger. Parlons donc de chargeur :

Ce n'est pas que je n'ai pas confiance, mais j'ai un mauvais sortilège avec les batteries en général. Entre mes mains, elles meurent rapidement. Bien sûr j'ai appris qu'il ne faut pas laisser une batterie déchargée durant des semaines. Ouch! Il ne faut pas non plus charger continuellement une batterie. J'ai fait mourir la batterie de mon premier laptop comme cela. L'idéal, paraît-il, est de la maintenir dans une zone de 100 % à 50 % de sa charge.

Pour ce faire, et comme un chat échaudé, je me suis demandé s'il fallait que je traîne avec moi le chargeur. Il est volumineux et lourd. Encore un poids supplémentaire à transporter. En avoir deux? Un peu coûteux comme concept. Pour les premières utilisations, j'ai donc pris le chargeur dans ma sacoche. Je voulais voir si la batterie supporterait bien les soixante-quatre kilomètres de mon navettage quotidien.

Force est de constater qu'en utilisant le système au niveau d'assistance 4, je complète tout juste l'aller. Et je vous jure que de faire avancer un vélo totalisant maintenant un poids de près de 54 livres (vélo : 32 lb - moteur-batterie et quincaillerie : 22 lb), et sans compter le contenu de ma sacoche (chargeur, cadenas, lunch, outils, vêtements, alouette...), sans assistance... c'est tout un contrat, même pour un cycliste en forme comme moi. Je n'ose imaginer quelqu'un de moins en forme se retrouvant en perte de charge à mi-parcours. Donc, le Petit-Train du Nord, oublie ça Robert!!

Quand au temps de recharge, je n'ai pas encore pu le mesurer précisément car il y a trop de variables d'utilisation "naturelles" et non pas de conditions de laboratoire (topologie, contenue variable de la sacoche, force exercée sur le pédalier, résistance de l'air, moral du cycliste, etc.). Je veux dire par là que je n'ai pas pu savoir exactement à quel point la batterie était vide, malgré l'indication du petit tableau de bord. Mais je dirai que pour l'instant j'ai pu noter un bon 4 heures pour recharger une batterie la plus vidée possible.

Bien sûr, il est préférable de faire un petit rappel de charge avant chaque départ pour être sûr d'avoir tout le potentiel de la batterie. Mais cela demande plus d'organisation et prévoir le temps supplémentaire. Moi qui suis assez spontané quant à mes sorties en vélo, c'est un brin trop organisationnel pour mon intellect impétueux. Mais, bon, pour celui qui n'a pas de problème à intégrer dans sa routine matinale de nouveaux réflexes, en plus du temps de fabrication des tartines et du café... !

Alors brancher la batterie chaque fois que l'on rentre à la maison? On m'a toujours dit que de laisser constamment un chargeur branché dans une batterie n'était vraiment pas bon pour cette dernière, même si ledit chargeur à un système intelligent. Je ne suis pas expert en batterie, comme je l'ai mentionné, et il me semble qu'il y a tellement de théories là dessus. Quelqu'un pourrait probablement mieux me renseigner à ce sujet.
Quoi qu'il en soit, pour l'instant, je m'astreins à cette discipline afin de favoriser la performance du système.
En attendant... il pleut encore!

vendredi 1 avril 2011

James Jean


Collision. Acrylic & Oil on Two Canvases, 60" x 96", 2010.
artiste : James Jean.

James Jean est né à Taipei, sur l'île de Taiwan, en 1979. Il vit et travail aujourd'hui à Los Angeles.
Un artiste au langage visuel fort, à découvrir absolument.
jamesjean.com