jeudi 14 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 8 : Assistance

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 7 :
Assistance

Si vous vous attendez à ce que le moteur électrique fasse votre travail, qu'il pédale pour vous, ou si vous être enclin à n'utiliser que la manette de pleine puissance électrique, alors vous n'être pas fait pour ce genre de concept. Achetez-vous un scooter électrique!
Il s'agit là d'un vélo à assistance électrique.

L'assistance est variable en fonction de la pression que vous exercez sur le pédalier. Cela est un peu déstabilisant au début. On s’attend à ce que le moteur donne une puissance régulière, mais en fait, il cherche à compenser une partie de votre énergie et donc à vous offrir seulement un pourcentage de votre effort. Une sorte de récompense? Je dirais que c'est plutôt une sorte de collaboration d'effort.

Mon parcours de 32 kilomètres m'a paru 15 la première fois que j'ai fait le trajet de chez moi jusqu’à mon bureau.
En fait, le système aplani virtuellement le parcours. Il n'y a plus de côte insurmontable. La beauté de ce système est de donner un coup de main (ou un coup de pied) lors des démarrages, des côtes et si vous avez un vent de face démoralisateur. C'est comme un soutien paternaliste qui vous encourage à continuer : "T'es capable!". Ainsi vous faite votre effort et votre mise en forme, mais avec une allégresse juvénile retrouvée! Vous vous sentez des ailes.

Lorsque je suis parti le premier matin, je trouvais que le système était faible. J'avais des doutes. Je suis monté sur le Pont Jacques-Cartier. J'ai mis le système à sa puissance maximum qui en compte 4. Je sentais alors parfaitement l’assistance. Pas mal! Mais je n'étais pas plus impressionné que cela. Je m'attendais à plus. Lorsque je suis redescendu de l'autre côté du pont, j'ai réalisé que j'avais entamé mon parcours sur le gros plateau. Je ne m'en étais même pas rendu compte, preuve que le système compensait facilement mon étourderie. Lorsque je me suis mis sur le plateau moyen, c'est alors que j'ai pleinement profité de la subtilité de l’assistance électrique. Mes jambes bien réchauffées musculairement, je me suis senti léger comme une plume. Et toute la suite du trajet a été un jeu d'enfant.

Toutefois il faut apprendre à pédalier régulièrement, à "mouliner rond". C'est un très bon exercice et une bonne technique cycliste. Pourquoi? Parce que le système analyse constamment la pression exercée sur le pédalier. Alors si on veut que cela soit régulier, il faut être soi-même régulier.

Je vous l'ai dit, ce n'est pas fait pour les fainéants!

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