mercredi 29 juillet 2009

Trucs et astuces - Antivol pour roues



Trucs et astuces - Antivol pour roues


Les blocages rapides (quick release) des roues sont très utiles pour facilement enlever la roue en cas de crevaison ou, plus simplement, pour charger le vélo dans le coffre d'un véhicule. Mais il est aussi facile, du coup, pour un voleur, de s'emparer des roues.
Pour avoir la tranquillité d'esprit, il existe des antivols qui remplacent les blocages rapides. Il suffit alors d'utiliser une clé spécifique à ce système. Ainsi, vous n'avez qu'à sécuriser le cadre du vélo, lorsque que vous voulez laisser votre monture en lieu public.

www.pinheadcomponents.com
www.oredon.com

mardi 28 juillet 2009

JoyEngine Art Bike



La société Randall Scott a demandé JoyEngine à créer une oeuvre d'art à partir d'un cadre en carbone de route pour le Boulder Museum of Contemporary Art.

Balades à ruelles

Les ruelles de Montréal sont éclectiques, bigarrées, belles et moins belles, propres et moins propres. Mais pour trouver le calme en milieu urbain, il n'y a rien de tel que d'opter pour ces passages alternatifs aux rues achalandées. De la petite cours savamment aménagée aux détails architecturaux étranges issus de la nécessité d'espace urbain, on y découvre des univers aussi variés qu'inattendus.

Et puis c'est une autre manière de se déplacer en ville. Ces havres de paix ont tellement l'air d'avoir accroché le temps qui passait par là, que cet arrêt sur image est un don de sérénité qui nous est bien utiles par ces temps si bousculés.
ruelle Demers
Soudain, on entend le cliquetis discret de son vélo, et tout ce qui ne devrait pas vibrer!! C'est l'occasion de resserrer ce qui doit l'être et de relaxer le reste!

Les sons sont différents, les odeurs aussi. Bon, pas toujours des plus raffinées, bien sûr, mais aimer une ville c'est aussi l'accepter avec ses travers. Et pour faire ce jeu de mots facile : traversons ses travers! Ainsi, imprégné du temps ralenti et des couleurs de la vie d'arrière-cour, on découvre une autre vérité sur ce qui nous entours et peut-être aussi sur soi-même.

Bon, assez de philosophie à trente sous. Voici quelques suggestions de ruelles à Montréal, en plein centre-ville :


ruelle Greene
ruelle Mentana


ruelle Papineau-Cartier-Laurier-Masson
ruelle Sherbrooke-Gauthier


D'autres suggestions?

dimanche 26 juillet 2009

Le projet Artbike présenté au lancement Opus 2010



Le projet ArtBike a été présenté lors du lancement de la gamme de vélo Opus 2010, ce mardi 25, devant les bureaux d'OGC, le distributeur et fabriquant de la marque Opus. (Non, non, je ne peux pas encore montrer les nouveaux vélos !!)

La réponse est très positive. Bien sûr, il est encore difficile d'expliquer le concept avec seulement deux cadres de la même série à montrer, mais ce projet suscite un intérêt certain. J'ai monté ces deux cadres devant une toile de la série "Formes Noires", sur le fameux chevalet que j'utilise depuis quelques années pour présenter les cadres d'art.

Reste à intégrer ce volet purement artistique dans un cadre de travail régit en temps et en lieu de production. Évidemment, on ne parle pas de production à la chaîne. Je vais devoir trouver un rythme, une cadence qui soit en harmonie avec ma démarche et le milieu dans lequel elle va devoir évoluer. Pour les dirigeants d'Opus, il y aura aussi une adaptation à faire. C'est un peu comme faire de la poterie sur un tour à pied dans une usine de montage automobile...

vendredi 24 juillet 2009

À Copenhague, le vélo est un art... de vivre



À Copenhague, le vélo est un art... de vivre


À Copenhague on compte presque autant de vélos que d'habitants, dont plus d'un tiers vont régulièrement au travail en vélo. Pour les Danois, la bicyclette est un art de vivre. Certains le prennent au mot et organisent leur boutique telles de petites galeries d'art, comme Cykelmageren par exemple. Il y a une certaine philosophie des deux roues, et surtout un style. Comme le disent certains : « On croise plus de robes Woodwood que de maillots Festina », comme en témoigne le reconnu blogue Copenhagen Cycle Chic qui recense les cyclistes stylés de la ville.En voyant cette boutique, je rêve de voir les vélos Urbanista présentés comme des oeuvres d'art dans de petites galeries-magasins... Une bonne idée pour un détaillant urbain!

vendredi 17 juillet 2009

Pour vos yeux seulement!

Depuis la nuit des temps (du vélo), les designers et les stylistes s'évertuent à réinventer le vélo. Ceux-ci sont issus d'une époque extrêmement créative. Mais je n'ose imaginer leur poids!


1936 Elgin Bluebird


1941 Schwinn Auto Cycle Super Deluxe


1936 Schwinn Aero-Cycle


1938 Hawthorn “Zep” boys


1937 Mercury with extremely rare handlebar mount “Twin Pod”


1938 Shelby “Airflow” boys


1938 Shelby “Airflow” girl


1937 Indian manufactured in Germany


1934 Schwinn B-10E boys motorbike


1938 Silver King “Flo Cycle” boys bicycle


1937 Elgin “Robin”


1937 Rare Dayton Super Streamline


1955 Huffy Radio bicycle


1937 Evinrude “Streamflow”


1950’s Jaxon Wheel Co.


source : http://www.copakeauction.com/bicycles/2004-bike-post.html

Guy Maguire - De l'image au cyclisme


http://www.geocities.com/onfdistribution/Souvenirs/Maguire.html

Guy Maguire est l'homme derrière le fameux Veloptimum et le non moins fameux Vélo nouvelles, sites de référence pour de nombreux cyclistes en tous genres. On y trouve quasiment tout ce qui se publie sur le net concernant le vélo.
Mais l'homme, qui est également cycliste chevronné, a aussi son histoire :
Distributeur et producteur exécutif à l'ONF et réalisateur.

GM : À l’ONF, j’ai surtout travaillé en distribution, en fait j’ai été pendant longtemps le « boss » de la distribution des films de l’ONF en français au Canada. Et pendant 5 ans j’ai également été producteur exécutif, responsable de la production de l’ONF en français hors-Québec, avec un bureau de production à Toronto, un à Winnipeg et un à Moncton.
J’ai adoré l’expérience. J’ai de ce fait été le producteur exécutif d’un réalisateur archi sympathique qui est maintenant lieutenant-gouverneur au Nouveau-Brunswick !
Et j’ai tourné quelques films comme réalisateur (hors ONF).

Le montage d’un documentaire est une étape palpitante. Je connais très bien Werner Nold, le monteur de
60 cycles de Jean-Claude Labrecque (et de plusieurs autres grands films de l’histoire du cinéma canadien). Les histoires qu’il raconte sur la mise au monde des films marquants du cinéma canadien sont fascinantes.
Et j’ai eu le plaisir de bien connaître Bernard Gosselin (décédé) , qui était également cameraman sur 60 cycles. Un conteur incomparable ! Tout comme Marcel Carrière qui était preneur de son sur ce film et qui a ensuite réalisé plein de films.
En fait un des grands plaisirs à l’ONF était de s’asseoir à la cafétéria avec les gars qui revenaient d’un tournage et racontaient comment ça s’était passé. Aussi sinon plus intéressant que le film !


U : Comment vous décririez-vous comme cycliste?

GM : Bizarre, je ne m’étais jamais posé cette question! Je dirais que je suis un cycliste hédoniste! Je roule uniquement pour le plaisir. Pas du genre à se vanter de se faire mal sur un bike! Je roule pas vite (25 km/hre), pas loin (maintenant je dépasse rarement les 100 km par sortie) mais assez régulièrement pour totaliser de 5 à 8000 km par année.

U : Comme vous fréquentez intensément le milieu du cyclisme, vous avez une bonne vision d'ensemble de ce qui se passe sur deux roues. Quelle est votre perception du vélo urbain?

GM : Comme je roule pas mal dans les rues de Montréal, j’ai noté au cours des dernières années une augmentation significative de l’achalandage des cyclistes, sur toutes sortes de vélo. Quand je roule tôt le matin j’en croise une bonne gang qui s’en va travailler à vélo (parfois avec un arrêt à la garderie pour y laisser le descendant et la remorque). Plus tard j’en croise d’autres qui ont manifestement fait les courses à vélo. C’est devenu une façon de vivre et c’est tant mieux. Plus nous serons nombreux dans les rues à se partager la voie de façon courtoise avec les automobilistes, plus il y aura de cyclistes qui trouveront de l’agrément à le faire.

U : Selon vous, quels sont les éléments principaux qui pourraient aider à l'adaptation des villes nords américaines au développement du cyclisme urbain comme mode de transport à part entière?

GM : Nos villes nord-américaines s’adapteraient bien plus vite au vélo si les édiles municipaux faisaient du vélo pas juste quand les kodaks sont présents. À Montréal on ne cesse de se vanter des centaines de km de voies cyclables mais il faut voir dans quel état elles sont. On néglige des mesures très peu dispendieuses, comme repeindre les lignes des bandes cyclables. À quand un Monsieur (ou Madame) Vélo à Montréal avec un numéro de téléphone (et répondeur) et une adresse courriel à qui on pourrait signaler des interventions peu coûteuses pour la Ville mais qui améliorerait sensiblement l’agrément de rouler à vélo à Montréal?

À lire l'excellente entrevue accordée à Théo Picard
http://www.geocities.com/onfdistribution/Souvenirs/Maguire.html

Photo : John Symon



À lire aussi :
http://veloptimum.net/autres/MaguireWeb/WebmestreCycliste.html
http://veloptimum.net/autres/MaguireWeb/WebmestreFondeur.html
http://veloptimum.net/autres/MaguireWeb/MaguireProducteur.html

lundi 13 juillet 2009

Balade urbaine de nuit



Jeudi soir, le temps est frais, la nuit s'apprête à tomber. Je m'élance sur mon Cervin pour une randonnée nocturne. Je traverse, dans la semi noirceur, le pont Jacques-Cartier en direction de Montréal pour aller rejoindre un regroupement plus ou moins spontané de cyclistes urbains : Le Bikes and Beer. La métropole, du haut du pont, semble être encore plus radieuse qu'à l'habitude. Elle brille de toutes ses watts et son vacarme lointain témoigne d'une vie grouillante et riche.

Prenant les petites rues, les parcs et pistes cyclables, je me rends au coin de St-Laurent et St-Joseph, dans le parc Lahaie, où attendent déjà quelques cyclistes.
Je ne sais pas à quoi m'attendre. Une bande de "yo man"? Un rendez-vous social convenu? En fait rien de cela. Ce qui me frappe en premier c'est l'accueil simple et amicale. Certains ont l'air de bien se connaître, d'autres tendent la main en se nommant spontanément. Il y a vraisemblablement une simple recherche de plaisir à découvrir des gens et une ville.
Il y a plusieurs "Fixie" (vélos à pignon fixe), quelques vélos "Vintage" (rétro) et autres "Commuter" (navetteur). Le bilinguisme est présent de façon très naturelle.
— Hey! Un Cervin! me lance quelqu'un à mon arrivée.

Rapidement, je fais la connaissance d'un jeune qui travail chez Dumoulin Bicyclettes, un de nos détaillants de vélo. (vous m'excuserez, mais je n'ai malheureusement aucune mémoire des noms). Tout de suite, il me pose quelques questions sur ma monture. Puis d'autres se mêlent à la conversation. J'avoue alors mon rôle dans le développement de ce vélo. À mon grand étonnement, plusieurs connaissent le blogue Urbanista.
Je rencontre aussi un français, établis à Montréal depuis deux ans, développeur de sites internets et roulant sur un vélo à pigion fixe tout blanc. On parle du blogue et de sa vocation vélo-artistico-culturel.

Après une consultation rapide sur la destination, le groupe s'élance dans la ville, en direction de du Stade Olympique. Un petit arrêt au dépanneur pour quelques boissons... et on reprend le rythme.
Même si celui-ci est très relaxe, le "peloton" est pourtant dynamique. Quelques cyclistes poussent leurs "Fixies" par de courtes accélérations. D'autres cyclistes adoptent l'attitude "Slow Bike". Je suis des deux mouvements en alternance. Mon Cervin me permettant aussi de bonnes accélérations, ce qui semble étonner certains. On n'a pas l'habitude de voir un vélo qui semble lourd et costaud se mouvoir aussi aisément. C'est une des forces de mon vélo.
Le trajet est tantôt de pistes cyclables, tantôt de rues et boulevards, tantôt de petits passages sombres en arrière de bâtiments industriels. J'aime beaucoup la dynamique de cette randonnée.

Arrivé sur les vastes parvis bétonnés du Stade Olympique, le groupe ralenti, déambule çà et là, pour enfin s'arrêter et déposer cycles et sacs. Du béton émane la chaleur accumulée de la journée.

On a droit alors a quelques démonstrations de style libre en vélo à pigion fixe. Impressionnant! C'est, entre autres, une série de "Skid". Du fait du pigion fixe, c'est le seul moyen de faire freiner le vélo en bloquant la roue arrière. Ah! Oui, je dois rappeler qu'un "Fixie" digne de ce nom n'a pas de frein du tout! Un coup sec sur les pédales et le cycliste se laisse aller en ligne droite, le pneu arrière grattant le sol. Mais là où la difficulté augmente et où l'art du cirque entre en jeu est que le cycliste se positionne debout, penché en avant de son guidon, ce dernier lové contre le bassin. Visuellement, cela défie la gravité. À la blague, j'annonce que je vais faire les mêmes figures avec mon Cervin. Bon, ok, il a ses limites! Moi aussi!

C'est l'occasion pour moi d'essayer un vélo à pigion fixe. Premier constat : je suis complètement perdu. Que ce soit du coup de pédale de départ (pas de roue libre pour positionner la pédale), à la position des mains (guidon de piste très petit et très arrondi) et au freinage (quel freinage?), c'est complètement un autre monde.
Quelqu'un me donne une excellent explication de la meilleure façon d'aborder le pédalage sur pigion fixe : « C'est comme marcher. On n'y pense pas, cela est devenu naturel avec l'expérience. On fait un pas devant l'autre. Pour accélérer, on court. Pour freiner on raidit les jambes. Il n'y a pas de "roue libre" en marchant. On s'y est parfaitement habitué. »

Je fais aussi la connaissance d'un autre "Fixie", un jeune dans la vingtaine, qui termine des études en génie électrique à L'ÉTS. Congolais d'origine, arrivé à Montréal en bas âge, il projette de retourner en Afrique afin de mettre ses connaissances en ingénierie au service de la population. « Il y a assez d'ingénieurs en occident, me dit-il, j'ai mieux à faire là où je peux faire la différence ». Il m'impressionne pas la maturité et la clarté de son projet.

C'est à leurs tours d'essayer mon vélo. À voir les sourires et les airs amusés des "testeurs" je sais que le vélo séduit. Sa stabilité est remarquée. De la part de cycliste pour qui la stabilité est une seconde nature, c'est un véritable compliment.

J'ai beaucoup aimé cette expérience urbaine. Si la météo est clémente jeudi prochain, il y a des grandes chances que j'y refasse faire un tour.

Le Bikes and Beer :
Les jeudis soirs
départ du Parc Lahaie à 22h30
(coin St-Laurent et St-Joseph).

mardi 7 juillet 2009

Projet "ArtBike" - C'est parti!





Ça y est! Après avoir présenté l'idée à Opus et avoir montré un premier cadre terminé, le projet "ArtBike" est lancé! Il sera véritablement officialisé lors de l'exposition ExpoCycle, en septembre.

"ArtBike", ce sont des cadres de vélo sur lesquels je vais m'exprimer librement en peinture. Chaque cadre sera une oeuvre unique.

Une première série sera créée à partir du stock de cadres monocoques carbone... Une manne pour la création!

Cette première série de cadres artistique sera inspirée de la série des "Formes Noires". Il y aura aussi certainement quelques incartades dans d'autres styles, selon l'inspiration du moment. C'est ce qui fait l'unicité de chaque cadre. Devrais-je peindre aussi des potences, des guidons, des roues, voire même des selles? La question est posée. Mais je préfère, pour l'instant, me concentrer sur les cadres.

Puis, si le projet fonctionne bien, des nouveaux cadres seront produits, mais cette fois-ci par modèle et par taille. Ainsi, si une série vous plaît, vous pourrez choisir le cadre à votre taille. Même s'il s'agit de série, chaque cadre reste unique puisque fait à la main, au pinceau.

Je sens que je vais m'éclater!

Pour plus d'informations : artbike@opusbike.com



projet ArtBike

samedi 4 juillet 2009

Quartier Libre




Si vous passez par le Canal Lachine, en vélo, faites un détour dans St-Henri, par la petite galerie Quartier Libre. Les artistes en résidence sont tous d'une qualité qui vaut vraiment le détour.
Ce qui semble réunir ces artistes, c'est le geste, la trace. La peinture, ici, est exprimée en premier lieu, avant même le sujet ou la démarche. La direction artistique de cette galerie est claire et homogène, ce qui est une chose rare et précieuse en cette époque d'éclectisme à tous va. Ici, il ne s'agit pas de plaire à tout public, mais bien à transmettre une certaine vision de la peinture, à faire découvrir et aimer l'intention de peindre.

Alexandre Robichaud, Carole Arbic, Daniel Butcher, Florence Victor, Guillaume Seff, Isabelle Gauvreau, Jean-Pierre Vivian, Joe Lima, Julie St-Amand, Kitti, Kittie Bruneau, Lino, Marie-Claude Pratte, Mélanie Sarrasin, Spazuk, Veronika Szkudlarek, Yannick De Serre


4289, rue Notre-Dame Ouest
Montréal, QC H4C 1R7
(514) 933-0101
www.
quartierlibregalerie.com
info@quartierlibregalerie.com
Google Maps

jeudi 2 juillet 2009

Mike Giant



Graffitiste, artiste urbain, tatoueur, Mike Giant est aussi cycliste et passionné de "Fixie", ces vélos à pignon fixe, très en vogue en milieu urbain. Il projette son art brut sur des cadres de vélo, sur des enjoliveurs et autres pièces de vélo.

www.mikegiant.com