mardi 31 mai 2011

Montréal Cycle Chic

Bientôt en ligne, le premier site de vélo chic à Montréal!
Montréal Cycle Chic, une initiative de Vélo Québec.
Dès le jeudi 2 juin 2011, à compter de 17 h

www.montrealcyclechic.com
LANCEMENT
Bar Waverly, 5550, boul. Saint-Laurent (angle Saint-Viateur)
Supports à vélo sur place et plusieurs stations Bixi à proximité!

mardi 24 mai 2011

Le cycliste électrique : épisode 17 : La journée dans le corps!

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 16 :
La journée dans le corps!

Fin d'après-midi, jeudi, sur la dernière section de mon trajet pour rentrer à la maison, j'ai senti une baisse d'énergie. Pas du système électrique, quoiqu'un peu tout de même, mais surtout de moi. Peut-être pas assez manger ou une journée trop chargée dans le corps... Il ne me reste que 15 minutes de route à faire. Sauf qu'avec le petit vent de face le long du fleuve qui a souvent le don de me démoraliser, cela devient plus difficile. Courage!

Mais aujourd’hui, hui, je me suis offert un répit souvent rêvé lors de grandes sorties cyclistes : J'arrête de pédaler. Alors tant qu'à vider la batterie... J'actionne la manette de pleine puissance, j'arrête de mouliner et le vélo rentre tout de même sagement à la maison. Wow! Quel soulagement! Quel luxe! Regardez tous, sans les mains! Heu non, sans les pieds!!

Bon, il faut dire qu'après une trentaine de kilomètres d'assistance au niveau 4, la batterie n'offre plus le plein régime, mais le vélo se déplace tout de même à 25 km/h. C'est amplement suffisant. En pleine charge, le vélo peut rouler jusqu'à 32 km/h. Il pourrait rouler plus vite, mais pour une question de loi, le système est limité à 32 km/h, ce qui est, à mon sens un handicape car il m'est arrivé à quelques reprises qu'en voulant réagir vite dans le trafic, ces 32 km/h n'ont pas suffit.

Avec un vélo normal, je peux facilement donner un "kick" et grimper jusqu'à 40 km/h avec un vélo urbain et à 55 km/h avec un vélo de compétition. Mais avec les 54 lb de ce vélo et la perte d'assistance à 32 km/h, il est impossible de donner ce "kick" supplémentaire.

C'est mon point de vue et je ne suis pas le public cible de ce système. Quoique s'il continue à répondre relativement bien à mes besoins de navetteur, je vais finir par l'adopter.

jeudi 19 mai 2011

Ai Weiwei

L'installation "Bikes Wall" de chinois Ai Weiwei se revendique de la Théorie du Chaos d'Hakim Bey. car à première vue, elle reflète un certain désordre, mais la logique systématique d'assemblage prouve que dans le chaos se trouve une complexe organisation.

mardi 17 mai 2011

Natalia Gontcharova : le vélocipédiste


Natalia Gontcharova : le vélocipédiste, 1913

Cette oeuvre résolument futuriste de Natalia Gontcharova décompose le mouvement du cycliste jusqu'à en créer un rythme graphique. L'inertie picturale est ainsi trahie au profit de la dynamique cinétique du thème abordé.

jeudi 12 mai 2011

Le cycliste électrique - épisode 16 : Freinage assisté et frein moteur.

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 15 :
Freinage assisté et frein moteur.

Un atout non négligeable du système d'assistance électrique est sa capacité d'inverser la polarité électrique afin que le moteur devienne un générateur d'énergie rechargeant la batterie. Ainsi, grâce à un petit capteur placé sous la manette de frein, sitôt que l'on actionne cette dernière, le moteur devient générateur et par le fait même offre une certaine résistance qui sert de freinage supplémentaire à l'action des patins sur la jante de roue.

Également, on peut mettre manuellement le système en mode "Générateur" à divers degrés de résistance (de 1 à 4), qui est l'équivalent du frein moteur et ainsi profité de la recharge de batterie durant une longue descente qui aurait demandé que l'on actionne les freins souvent. On n'use pas les patins de freins, on modère sa vitesse en descente et on accumule de l'énergie en même temps. Génial, non?

mercredi 11 mai 2011

Le cycliste électrique - épisode 15 : Le bloc-appartement

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 14 :
Et si je restais au deuxième étage (voire plus) d'un bloc-appartement?

Effectivement, le surplus de poids dû à la batterie et au moteur électrique du vélo est considérable. Cela prend tout un effort pour soulever le vélo qui maintenant pèse près de 55 lb. Alors hors de question qu'un quidam monte et descende de son logement son vélo tout les jours.

La batterie a un système de fermeture à clé. Elle se "déclipe" facilement, mais c'est un fardeau de plusieurs livres lorsqu'après une bonne journée de travail dans le corps, plus le trajet et sans doute un sac ou une sacoche à transporter en plus, il faut ramener le tout dans son appartement. Et qui aime laisser son vélo d'une valeur certaine aussi bien cadenassé soit-il dans la rue? Surtout avec un atout électrique aussi séduisant!

Le vélo à assistance électrique, tout comme le vélo électrique, s'adresse-t-il à l'urbain en logement? Il le faudrait pourtant. Alors comment concilier l'agrément de parcours avec la charge logistique?

Le vélo à assistance électrique, tout comme le vélo électrique, s'adresserait-il alors aux personnes restant au rez-de-chaussée, ou ayant un garage urbain, ou une maison, ou encore s'adresserait-il aux proches banlieusards encouragés ainsi à faire leur navettage quotidien? Dans le pire, ne serait-ce qu'un gadget pour banlieusards fainéant qui à l'occasion font de petites sorties dominicales sur pistes cyclables et qui finalement n'ont même pas envie de pédaler?

Décidément je ne suis pas le bon client, ou le trop bon client car j'ai le désavantage de la distance (64 km par jour) et donc l'avantage de l'assistance électrique, l'avantage de la situation de la proche banlieue (Rive Sud) avec garage et, de plus, je suis suffisamment en forme pour avaler le parcours relativement facilement et profiter en pleinement du coup de pouce que me procure le moteur électrique.

Je vous l'avais dit, ce n'est pas une étude objective! Mais je veux tout de même trouver à qui s'adresse ce système, qui peut en profiter et surtout s'il ne s'agit pas que d'une minorité d'énergumènes comme moi qui sont dans des situations atypiques.

mardi 10 mai 2011

Le cycliste électrique - épisode 14 : Complètement ludique!

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 13 :
Complètement ludique!

Le point fort de ce système à assistance électrique, hormis les avantages dynamiques et physiques évidents, est que cela devient un véritable jeu de vouloir se déplacer en vélo.

Le plaisir que j'ai à repartir aux arrêts de façon assez spectaculaire, le fait de rire des vents de faces, des côtes et des surcharges du vélo, et surtout, je dois l'avouer, le malin plaisir que j'ai à dépasser des navetteurs dans les faux plats ou les montées, surtout les navetteurs visiblement expérimentés, bien équipés! Bien sûr, limité à ces 32 km/h de pointe, je me fais vitre rattraper sur le plat. Et que dire, lorsque je dépasse un peloton de supers cyclistes, aux allures de véritables champions du Tour de France... Hi, hi!!

Je m'amuse. Et voilà une raison de plus d'utiliser mon vélo tous les jours. L'effet psycho-ludique est indéniable.

lundi 9 mai 2011

Le cycliste électrique - épisode 13 : Attaché à son vélo!

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 12 :
Attaché à son vélo!

Le fait d'être maintenant soutenu par une assistance électrique me pousse effectivement à vouloir utiliser mon vélo plus souvent. Mais vais-je l'utiliser à d'autres occasions que mon navettage professionnel? J'ai été confronté à ce choix l'autre jour lorsque je devais me rendre d'abord à une séance de formation, le matin, pour ensuite retourner à mon bureau en après-midi.

Avec un vélo "normal", pas de problème si ce n'avait été du temps qui m'était imparti et de la distance supplémentaire à parcourir. Alors de prendre mon vélo assisté aurait été une bonne solution, me faisant sauver de temps et de l'effort. Mais il fallait que je le cadenasse en bas du lieu de ma séance de formation. Hum! Me voilà confronté à avoir peur de laisser une si belle machine, affublée de surcroît d'atouts technologiques onéreux. Compte tenu que j'avais peu de temps pour une réflexion approfondie, j'ai opté pour la simplicité, la solution presque facile : le char! Mais à mon corps défendant. Et durant le parcours automobile, j'ai remis en question d'un sens comme dans l'autre mon choix. J'ai pesé le pour et le contre.

Ok, ok, je me suis fait avoir par mon défaut professionnel qui est de designer les plus beaux vélos possibles. J'ai même d’ailleurs encore plus embellis ce vélo en le chaussant de pneus crèmes, ce qui ajoute une touche concordante qui se fait remarquer. Bien sûr si un système d'assistance électrique était monté sur un vélo plus... discret, comme le Classico, ou le Zermatt, cela aurait moins été un problème je crois. Bien sûr la batterie qui se ferme à clé est une sécurité. On peut aussi décider de ne pas la laisser sur le vélo. Elle est simple à détacher et à emporter, quoique lourde. Mais il reste le moteur roue, le moyeu est assez visible. Il s'agit tout de même d'un système de près de deux mille dollars... Même sans la batterie, le vélo à une valeur certaine. D'où l'importance d'avoir un sacré bon cadenas. Il faut aussi y mettre le prix. De toute façon c'est un choix à faire sans compromis.

Alors que faire? Assumer? Prendre le risque? De toute façon, même avec un vélo ordinaire, il y a risque de vol. Dans mon cas, j'ai pris l'habitude de prendre mon ancienne chaîne de moto, ce qui donne un style très new-yorkais à mon vélo une fois attaché. Mais encore là, il s'agit d'un sacré poids à transporter. Cout'donc, je vais frôler les 60 livres! J'aurais dû rouler avec une Battavus "nature". Blague à part, moi qui aime la simplicité, la légèreté, la facilité de déplacement c'est tout un nouveau concept à adopter. On est loin du vélo à pignon fixe!!

Bon, pour l'exercice de cette étude de comportement, j'assumerais que j'ai un certain handicape esthétique qui pourrait paraître favorable aux yeux de certains, mais aussi très intéressent aux yeux d'autres...

jeudi 5 mai 2011

Qu'est-ce qu'un vélo urbain devrait être aujourd'hui?

Il est temps maintenant pour une question… très sérieuse, voire existentielle! : Qu'est-ce qu'un vélo urbain devrait être aujourd'hui? Pendant longtemps on a attribué le vélo hybride à la ville. En fait, la raison était qu’il n’y avait pas de réel choix sur le marché.

Un hybride, par définition, est la combinaison de deux concepts, ce qui, dans ce cas, donne un vélo de montagne amaigri ou un vélo de route renforcé. Va savoir! C’est selon la vision que l’on a des choses. Le verre à moitié plein… vide… Ça reste le même verre, et il ne rassasie pas complètement! Comme dans tout hybride, il ne fait bien ni l’un, ni l’autre de ses concepts.

Alors, quels sont les attributs essentiels d’un vrai vélo urbain? Solidité, oui mais légèreté aussi, car on ne fait pas que rouler avec, on le transport également. Pas très agréable d’avoir une « Grosse Bertha » en acier à hisser au troisième étage d’un triplex! L’aluminium ne rouille pas et est amplement robuste et léger pour la ville. Maniabilité et stabilité? Absolument! On doit se sentir en contrôle et en sécurité.

Absorption des chocs? Bien sûr, par les pneus et par la selle, mais inutile de mettre des pneus trop gros et lourds qui gênèrent de la friction, ni d’avoir une fourche à suspension qui alourdit considérablement le vélo.

Et les vitesses? Oh, cela dépend des goûts et des distances à parcourir, mais je crois que sept vitesses, internes de surcroît, ce qui élimine les risques de dérèglement, est une très bonne recette.

Et question transport, on doit pouvoir charger à souhait sa monture, sans que celle-ci en pâtisse. Donc, un bon porte-bagages! Et puis on ne veut pas être éclaboussé à la moindre flaque, alors des garde-boue s’imposent. Et pour la touche finale, une sonnette à la sonorité sympathique est de mise.

Bref, tout équipé, sans excès, bien agencé pour ne pas créer un vélo à l’allure éclectique (ça c’est le designer qui parle!), et le tout agrémenté d’un bon cadenas… évidemment!

Photo : Abeille Gélinas sur Opus Nuovella, par Ana Marinescu

mardi 3 mai 2011

De l'encre à la Chine...





Illustrateur dans le magazine VéloMag, Marc Lépine est du genre à toujours traîner avec lui un carnet de croquis et à saisir l'instant par le crayon. Il va exposer, cet été, ses aquarelles de voyage à la Maison de la Culture de Saint-Antoine-sur-Richelieu, du 6 mai au 12 juin

mculturesasr.ca
illustrationsmarclepine.com

lundi 2 mai 2011

Le cycliste électrique - épisode 12 : Calcul de charge

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 11 :
Calcul de charge

Aujourd'hui j'ai fait un test de charge. Pas électrique, un test de charge pure, pour voir comment réagit l'assistance électrique. En chargeant le vélo pour mon parcours, vais-je sentir le poids supplémentaire? Cela va-t-il affecter les performances, les accélérations?

Commençons par un petit calcul :
Le vélo avec le système électrique pèse 54 lb (vélo 32 lb, moteur et batterie plus quincaillerie : 22 lb)
Ma sacoche, que j'ai pris le soin de bien charger avec un énorme cadenas de moto, un chargeur, une pompe, un coupe-vent, des gants et mon "lunch", pèse 17,5 lb.
Ce qui nous fait un total de... Ha! J'oubliais : je pèse 175 lb. Donc un total de 246,5 lb à déplacer allègrement!

Et bien, ça roule comme un charme! Les démarrages sont aussi faciles, les côtes sont absorbées avec entrain. Et il ne semble que cela ne consomme pas tellement plus. Certes, le moteur demande plus d'énergie, mais je me suis rendu au travail sans avoir de déficit de charge électrique clairement supplémentaire.

Ce système d'assistance électrique doit vraiment être très intéressant pour les vélos "cargo" ou pour tirer une roulotte chargée d'enfants enjoués...

Avec mon autre vélo, je m'assure toujours de constituer un sac à dos des plus léger pour ne pas handicaper mon parcours. Mais là... Sky is the limit!!