lundi 9 mai 2011

Le cycliste électrique - épisode 13 : Attaché à son vélo!

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 12 :
Attaché à son vélo!

Le fait d'être maintenant soutenu par une assistance électrique me pousse effectivement à vouloir utiliser mon vélo plus souvent. Mais vais-je l'utiliser à d'autres occasions que mon navettage professionnel? J'ai été confronté à ce choix l'autre jour lorsque je devais me rendre d'abord à une séance de formation, le matin, pour ensuite retourner à mon bureau en après-midi.

Avec un vélo "normal", pas de problème si ce n'avait été du temps qui m'était imparti et de la distance supplémentaire à parcourir. Alors de prendre mon vélo assisté aurait été une bonne solution, me faisant sauver de temps et de l'effort. Mais il fallait que je le cadenasse en bas du lieu de ma séance de formation. Hum! Me voilà confronté à avoir peur de laisser une si belle machine, affublée de surcroît d'atouts technologiques onéreux. Compte tenu que j'avais peu de temps pour une réflexion approfondie, j'ai opté pour la simplicité, la solution presque facile : le char! Mais à mon corps défendant. Et durant le parcours automobile, j'ai remis en question d'un sens comme dans l'autre mon choix. J'ai pesé le pour et le contre.

Ok, ok, je me suis fait avoir par mon défaut professionnel qui est de designer les plus beaux vélos possibles. J'ai même d’ailleurs encore plus embellis ce vélo en le chaussant de pneus crèmes, ce qui ajoute une touche concordante qui se fait remarquer. Bien sûr si un système d'assistance électrique était monté sur un vélo plus... discret, comme le Classico, ou le Zermatt, cela aurait moins été un problème je crois. Bien sûr la batterie qui se ferme à clé est une sécurité. On peut aussi décider de ne pas la laisser sur le vélo. Elle est simple à détacher et à emporter, quoique lourde. Mais il reste le moteur roue, le moyeu est assez visible. Il s'agit tout de même d'un système de près de deux mille dollars... Même sans la batterie, le vélo à une valeur certaine. D'où l'importance d'avoir un sacré bon cadenas. Il faut aussi y mettre le prix. De toute façon c'est un choix à faire sans compromis.

Alors que faire? Assumer? Prendre le risque? De toute façon, même avec un vélo ordinaire, il y a risque de vol. Dans mon cas, j'ai pris l'habitude de prendre mon ancienne chaîne de moto, ce qui donne un style très new-yorkais à mon vélo une fois attaché. Mais encore là, il s'agit d'un sacré poids à transporter. Cout'donc, je vais frôler les 60 livres! J'aurais dû rouler avec une Battavus "nature". Blague à part, moi qui aime la simplicité, la légèreté, la facilité de déplacement c'est tout un nouveau concept à adopter. On est loin du vélo à pignon fixe!!

Bon, pour l'exercice de cette étude de comportement, j'assumerais que j'ai un certain handicape esthétique qui pourrait paraître favorable aux yeux de certains, mais aussi très intéressent aux yeux d'autres...

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