mardi 24 mai 2011

Le cycliste électrique : épisode 17 : La journée dans le corps!

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 16 :
La journée dans le corps!

Fin d'après-midi, jeudi, sur la dernière section de mon trajet pour rentrer à la maison, j'ai senti une baisse d'énergie. Pas du système électrique, quoiqu'un peu tout de même, mais surtout de moi. Peut-être pas assez manger ou une journée trop chargée dans le corps... Il ne me reste que 15 minutes de route à faire. Sauf qu'avec le petit vent de face le long du fleuve qui a souvent le don de me démoraliser, cela devient plus difficile. Courage!

Mais aujourd’hui, hui, je me suis offert un répit souvent rêvé lors de grandes sorties cyclistes : J'arrête de pédaler. Alors tant qu'à vider la batterie... J'actionne la manette de pleine puissance, j'arrête de mouliner et le vélo rentre tout de même sagement à la maison. Wow! Quel soulagement! Quel luxe! Regardez tous, sans les mains! Heu non, sans les pieds!!

Bon, il faut dire qu'après une trentaine de kilomètres d'assistance au niveau 4, la batterie n'offre plus le plein régime, mais le vélo se déplace tout de même à 25 km/h. C'est amplement suffisant. En pleine charge, le vélo peut rouler jusqu'à 32 km/h. Il pourrait rouler plus vite, mais pour une question de loi, le système est limité à 32 km/h, ce qui est, à mon sens un handicape car il m'est arrivé à quelques reprises qu'en voulant réagir vite dans le trafic, ces 32 km/h n'ont pas suffit.

Avec un vélo normal, je peux facilement donner un "kick" et grimper jusqu'à 40 km/h avec un vélo urbain et à 55 km/h avec un vélo de compétition. Mais avec les 54 lb de ce vélo et la perte d'assistance à 32 km/h, il est impossible de donner ce "kick" supplémentaire.

C'est mon point de vue et je ne suis pas le public cible de ce système. Quoique s'il continue à répondre relativement bien à mes besoins de navetteur, je vais finir par l'adopter.

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