vendredi 28 décembre 2012

Genève


Genève, rues Basses

Genève n'est pas la Suisse, tout comme New York n'est pas les États-Unis ni Montréal n'est pas le Canada. On ne peut donc pas généraliser sur l'impression d'une seule ville.

Mais Genève ne semble être une ville ni plus cycliste ni moins que d'autres. Elle a toutefois l'avantage d'être de petite surface et les déplacements y sont relativement faciles et rapides, si ce n'est des forêts d'indications de toutes sortes qui obstruent l'horizon. Que ce soit sur poteau ou par terre, le trafic y est tellement réglementé qu'il faut être très vigilant si on ne connaît pas le chemin.

Étonnamment, il m'a semblé qu'il y avait moins de vélos électriques qu'à New York. Pourtant les Européens semblent beaucoup plus adeptes de l'assistance électrique que dans nos contrées.

Quelques vélos stylés y circulent, du genre hollandais ou autres. Mais ils sont rares. La plupart sont, tout comme à New York ou à Montréal, de simples anciens vélos hybrides des années 80 ou 90. Par contre, le scooter a prit une place prédominante dans la ville, ce qui n'aide pas au bruit et à la senteur émanant de ces moteurs deux temps.

Les transports en commun électrifiés, eux, sont rois et maîtres. Du tram à deux ou trois immenses sections articulées, au trolleybus, également tri-articulés, on est presque au tout électrique. Quelque autobus à essence rejoignent les points les plus reculés de la campagne genevoise.

Du fait, justement de ces trams, il m'a semblé risquer, pour certains trajets de vélo, de s'aventurer près des rails qui ont l'air prêts à coincer la roue du cycliste imprudent.

Genève fut, dans les années 80, précurseur du vélo libre-service. La ville avait décidé de "rafistoler" les vélos abandonnés de sa fourrière, de les peindre en rose (vraiment les années 80!!) et de les laisser dans les rues de la ville, complètement libre de service. L'expérience n'a duré que quelque temps, les vélos se faisant décimer par le vandalisme.

Pour les bonnes adresses de restaurant, à noter "Chez ma cousine" en pleine vieille-ville, juste en contrebas du "Bourg-de-Four" qui est le point névralgique de cette vieille cité. On y sert sans faux-semblant et dans un cadre très chaleureux, quelques subtiles recettes de poulet, bien accompagnés et pour un prix étonnement très raisonnable pour le quartier.

Pour ce qui est de l'incontournable fondue, deux adresses : le Café Bon-Vin, où on y sert plusieurs sortes de fondue dont celle au champagne, ainsi que le Gruyerien, à Chêne-Bougeries...
À toujours commander en entrée, une ou plusieurs portions de viande séchée du Valais ou des Grisons, accompagnés d'un frais petit vin banc régional.

Chez ma cousine
6, place du Bourg-de-Four
Vieille-Ville de Genève
022 310 96 96

www.chezmacousine.ch

Café Bon-Vin
17, rue Fr.-Versonnex
Eaux-Vives, Genève
022 736 87 90


Le Gruyerien
2 rue de Chêne-Bougeries
Chêne-Bougeries, Genève
022 349 10 12
www.le-gruyerien.ch

mercredi 19 décembre 2012

Taliah Lempert



Comme dans de nombreuses villes du monde, la culture vélocipédique se transforme quelque fois en art et artistes et s'expose soit en galerie, soit en studio. New York n'y fait évidemment pas exception.

Taliah Lempert est une jeune artiste prolifique et extrêmement bien organisée, qui a élu domicile dans la ville phare, au troisième étage d'un loft, au pied du pont Williamsburg, à Brooklyn. Lorsqu'on y entre on sent immédiatement l'effervescence créative de l'artiste. Les murs sont couverts d'estampes, de peinture et de dessins.
Si l'admiration pour la petite reine ressemble peut-être à de l'obsession, il en résulte un travail en profondeur d'où jaillissent de nombreuses façons de traiter ce thème unique.

Pour avoir été elle-même cycliste sur piste et avoir fait de la compétition, Taliah Lempert, peut se targuer de connaître le vélo de fond en comble. C'est probablement pour cela qu'elle ne sombre jamais dans le kitsch ou la facilité. Ces peintures sont justes et senties.

Elle travail aussi sur commande. Des cyclistes apportent leur vélo afin de les faire poser. Il lui arrive même de recevoir des cartons de vélo de client à l'autre bout du pays. Elle les assemble et en tire le portrait.

Taliah adore New York. Le bouillonnement artistique de cette ville, ainsi que la cultuelle cycliste qu'on y retrouve sont pour elle une grande source d'inspiration. Elle vit dans cette mégalopole, elle n'a jamais eu de voiture et ne vit que par ces vélos!

Allez découvrir son travail sur : www.bicyclepaintings.com
taliah@bicyclepaintings.com

lundi 17 décembre 2012

Artiste en vélo - Melsa Montagne

3 questions à propos du vélo ont été posées à différents artistes.



Melsa Montagne est une jeune peintre montréalaise dynamique et créative qui s'est joint, il y a quelques années, à un concept de duo musique et peinture, le groupe Acrylique Acoustique. Le vélo est pour elle un art de vivre. Il fait partie inhérente à sa vie urbaine.
www.melsa.ca



Q - Melsa, qui êtes-vous?

Melsa Montagne - Authentique et spontanée, je trouve mon inspiration à travers les réactions et les émotions que projettent les gens. Le personnage singulier m’inspire. Une simple promenade dans mon quartier me fait souvent créer deux ou trois œuvres. Travaillant rapidement et sur plusieurs œuvres en même temps, mon choix de médium s'est vite fixé sur l’acrylique. Je recherche beaucoup le retour à la toile lorsque qu’une profondeur s’installe. Je vais mixer le « dripping » aux aplats de couleurs plus graphiques que je fais préalablement. J’utiliserai alors l’encre de chine noir, pour cibler et pour accrocher l'oeil sans pour autant laisser une note malheureuse.

Constamment à la recherche de contrastes forts et signifiants, je m’inspire beaucoup d'anciennes sérigraphies et d’illustrations. Le résultat de certaines de mes erreurs me donne une ouverture sur d’autres avenues. Elle m’aide à créer. Mes œuvres témoignent d’une conscience de la matière. J’y incruste des collages noirs et blancs d’architecture que j’ai pris en photo. Mais mon geste reste souvent spontané.

En 2005, je me propulse dans l’univers public et y prends goût. Développant une aisance à créer rapidement une œuvre en direct dans divers événements, je me joins au musicien Sébastien Moreau, guitariste, du groupe Acrylique Acoustique pour poursuit cette recherche en donnant mensuellement des spectacles à travers le Québec. Parallèlement, j’expose par-ci, par-là, dans les régions de Montréal.

Q - Pour vous, que représente le vélo?

Melsa Montagne - Le vélo est pour moi un idéal de transport, une liberté sur deux roues! J’ai une sensation d’appartenance sur mon guidon… je me sens moi! C’est mon indépendance.
Il est lié à un certain confort, une habitude de vie qui fait bouger. J’adore pédaler et avancer sur la route où l’on ressent l’impact direct de la nature. C’est tellement plus motivant pour continuer à rouler. Peu importe l’état et la sorte de bécane, il est MON mode de déplacement, autant pour le travail que pour le loisir.
Si on parle environnement, je n’ai rien d’autre à dire que dans le meilleur du possible, on devrait tous se déplacer en vélo. Il n’y a que des avantages! Je vous mets au défi de venir me dire qu’il est impossible dans votre cas de l’utiliser pour certains de vos déplacements, et je vous trouve une solution!

Q - Quelle influence a le vélo sur votre quotidien et/ou sur votre création?

Melsa Montagne - Je n’ai pas besoin d’un but spécifique pour prendre mon vélo. L’amour du vélo m’est assez imprimé pour avoir toujours envie de le prendre.
Côté transport, pour l’efficacité versus temps du vélo à titre de rendez-vous, c’est génial! C’est le temps de sortir ses talents de planification d’horaire...


Il me donne satisfaction émotionnelle, psychique et physique.
Juste pour la sensation physique intérieurement lorsqu’on a est arrivée à destination et qu’on reprend son souffle. Quel bien fait! Plus je pédale, plus l’envie de créer me prend et je suis prise entre l’envie de continuer celui de peindre. Alors, j’ai souvent les 2 avec moi, dans mon sac à dos! Je me dois d’avoir un porte-bagages spécialement conçu pour le transport de mes œuvres lors de mes accrochages et décrochage pour mes expositions. Quel bonheur mon autonomie aurait!

Q - Comment le vélo vous fait voir la ville?

Melsa Montagne - J’opte pour le trajet différent chaque fois que je vais quotidiennement à un endroit. Tout est près en ville et il y a tellement à voir qu’on ne peut se limiter à un chemin.
Spontané, le vélo me suit… là où je ne sais pas où je vais… et je découvre. La ville est meilleure et authentique si on la prend telle qu’elle est, lumineuse, brumeuse, froide ou chaude. Le vent nous dit : « habille-toi en conséquence! »






crédits photos et films- Dans l'atelier : Marjolaine Dionne
- Peinture en direct (avec caméraman à côté) : Simon Gaudreau
- Peinture en direct (mes mains qui peind en bleu)
: David Fraser
- Peinture en direct (avec la ''guenille'') : David Fraser
- Peinture en direct (le visage violet) : David Fraser
- Exposition au Barbare : Karine Léger

- Vidéo / teste de texture, séquences photos : David Fraser

samedi 15 décembre 2012

Fin du Monde - Mark Grieve


Bike Arch, Black Rock Desert, NV, Mark Grieve
Markgrieve.com
photo by Steph Goralnick

Il y a un côté "fin du monde" dans cette image fantastique. Mais tout comme l'insecte survivant au cataclysme, le vélo sera toujours là lorsque les combustibles fossiles auront disparu!!!

Mark Grieve n'en est pas à son premier coup d'éclat sculptural. Le vélo est un de ses thèmes de prédilection. En le mettant en scène de façon peu orthodoxe, Mark Grieve nous force à une certaine réflexion sur son état, sa place dans nos sociétés. Il met en exergue le mot "recyclage" en nous faisant bien comprendre que l'étymologie de ce terme comporte bien le mot "cycle". Recycler, c'est donner une seconde vie à un objet ou une matière. Re-cycler? Cycler deux fois? Bicycle? ... Ben oui!

mercredi 7 novembre 2012

Alain Mongrenier - artiste peintre


Technique mixte 90x80

Alain MONGRENIER
Portrait du peintre par Jacques Béal

Un regard sur l’énigme du visible
Pour le rencontrer il faut quitter la ville (Amiens) et rouler à travers la campagne amiénoise jusqu'à Rubempré, son village d’adoption. Sa maison, près de l’église est tout en longueur…/…Dans le prolongement de l’habitation, l’atelier. Au mur des affiches rappellent des expositions dans des galeries françaises (Guy Charrier à Amiens, Jean-Claude Bellier à Paris), des fondations (Gulbekian à Lisbonne) des musées (Antoine Lécuyer à Saint Quentin, musée de San Francisco). Né le 4 Octobre 1940, Alain Mongrenier a déjà fait l’objet de d’importantes rétrospectives à l’abbaye Notre Dame du Gard en 1975 et au Musée de Saint Riquier en 2003.

Retour aux origines. A 7 ans, encore imprégné de l’enseignement des beaux-arts d’Amiens et de romantisme adolescent, Alain Mongrenier est inspiré par des situations extrêmes, la pauvreté, la maladie, la plainte, l’angoisse . Il peint des tableaux sombres, figés, de facture épaisse, reflets de son admiration pour Le Greco, Goya, Soutine et les expressionnistes. L’inspiration, peu à peu se dégage de cette tension dramatique qui s’apparente au « cri » de Munch. Il abandonne les thèmes misérabilistes en élargissant sa palette tant dans les couleurs que dans les motifs. Alain Mongrenier découvre alors la joie d’une musique picturale singulière, plus légère.

Le déplacement des lignes crée le mouvement. Le dessin habite la couleur. Il peint le quotidien, s’intéressant à des sujets qui retiennent peu souvent l’intérêt : ateliers, machines aratoires, abris de jardin, toits de Paris. Dans un esprit identique, ses natures mortes sont composées d’objets simples empruntés à la vie courante : un moulin à café, une lampe, uns cruche, des vélos. L’univers de son atelier – lorsque ce n’est pas l’atelier lui-même – devient, à la façon d’un Courbet, sujet de tableau et prétexte à exploration et à accumulation de chaises, de tables, de chevalets, de châssis, d’où l’homme est en apparence exclu.

Lumière artificielle
Le plus souvent son oeuvre est précédée de nombreuses esquisses et dessins, presque toujours exécutées la nuit à la lumière électrique comme si Alain Mongrenier s’enfermait davantage et prétendait peindre dans une immobilité lumineuse, indifférente aux levers et aux couchers du soleil. Dans cette ambiance neutre il travaille jusqu’à ce que « la toile respire de tous les côtés, que l’œil puise y circuler, qu’elle soit habitable ».

Les techniques se mélangent : acrylique, pastels secs, encres. Au fil des années, la palette se fait plus lumineuse, quittant les teintes marron et ocre. Aujourd’hui apparaissent des mauves, des jaunes, des roses et des bleus subtils jouant avec la transparence, les superpositions, les hasards, le blanc de la toile, pour créer un espace laissé ouvert, avec ses brèches de lumière.

Le portrait reste omniprésent dans l’œuvre de Mongrenier. Ce qui compte, c’est de pouvoir saisir les visages tant de l’extérieur que de l’intérieur, de traduire sur le papier les traits principaux de leur caractère. Alain Mongrenier à la façon de Quentin de La Tour, descend au plus profond de ses modèles et « les emporte tout entier à leur insu », selon les termes du célèbre pastelliste.

Animé d’une sensibilité aiguë , d’un sens développé de l’observation, ce portraitiste utilise d’une façon très personnelle l’encre, la mine de plomb ou le pastel, répartis tantôt en hachures obliques, tantôt en traits serrés, juxtaposés ou entrecroisés avec énergie. Il offre des portraits et des autoportraits d’une surprenante modernité et d’une vie intérieure intense.

Ecarté des influences contemporaines, Alain Mongrenier restitue, plus qu’il ne représente, les secrets du visible. A travers une oeuvre moderne il a le pouvoir de nous faire rêver silencieusement dans un univers marqué par une quête d’absolu.

A la fin des années 50, Alain Mongrenier, bien déterminé a être peintre, n’imaginait certainement pas quelle voie serait la sienne. Aujourd’hui encore après des milliers de toiles qui jalonnent sa tenace aventure, il continue de surprendre et de nous surprendre, comme si, avec lui, nous regardions l’énigme du monde pour la première fois.

vendredi 2 novembre 2012

Vite et Slow

Lorsque je me rendais à mon bureau à ville Saint-Laurent, depuis Saint-Lambert, cela me prenait le même temps, que j'utilise un vélo de compétition ou un vélo de ville.

"Qu'est-ce que tu racontes? Tu ne peux pas rouler à la même vitesse avec en vélo de course et un vélo de ville! "

Bien sûr que non. Mais, avec mon vélo de ville, j'arrivais au bureau en meilleur état! Pourquoi?

Avec un vélo de compétition, j'étais capable, en me donnant à fond évidemment, de faire le trajet en une heure. Au préalable, cela me prenait au mieux un quart d'heure pour me préparer, réunir mes affaires, me changer, c'est-à-dire  enfiler mon maillot, mes cuissards, mes chaussures, mes gants et mon casque. Puis j'entamais mon trajet avec férocité pour ne pas perdre une seconde. Autant dire que dans ma course effrénée, je ne portais attention qu'à la performance et au trafic. Puis, arrivé en sueur au bureau, il fallait encore que je me douche rapidement et que je me change. Un autre quart d'heure. Total : Une heure et demie.

En vélo de ville, j'enfile mon casque et je pars. Je roule au rythme de mes pensées et de mes observations. Je découvre de nouveaux détails architecturaux, des couleurs, des nuances, des fragrances. Je croise des regards amusés. Ok! Il faut dire que mon vélo de ville est plutôt "cool". Lorsque j'arrive enfin au bureau, je m'assois à mon bureau et j'entame ma journée, la tête pleine d'images. Pas de douche car je n'ai pas vraiment forcé. Pas besoin non plus de me changer. Durée du déplacement : Une heure et demie.

Alors pourquoi stresser? La compétition c'est bien, mais en ville, le vélo "de ville" c'est ce qu'il faut!
Et de toute façon, question d'entraînement de base, si je devais m'épuiser à me donner à fond à chaque jour, je ne tiendrais pas une semaine. Alors qu'en prenant cela plus relax, cela permet une base d’entraînement plus régulière et plus constante. Et la motivation de se déplacer tous les jours est plus évidente.

Après tout, pourquoi ne pas profiter de ce déplacement en vélo pour en faire un moment de qualité, d'évacuation de stress et de plaisir, une coupure entre nos vies professionnelles et familial, un « no man’s land » pour l’esprit, dégagé des préoccupations quotidiennes. Ou alors, si l’esprit s’encombre de telles pensées, cela permet de prendre du recul et d’évaluer les problématiques de nos vies plus calmement, de changer l’angle de vue. C’est en tout cas ce que j’ai pu développer avec le temps. Il faut évidemment s’allouer ce temps de déplacements différents. Mais à bien y penser, il est souvent plus rapide de ce déplacer en vélo en ville que de se retrouver coincé, en voiture, par la multitude de travaux qui accentue encore plus les inévitables congestions de circulation urbaine.

Ceci va en droite ligne avec le mouvement « Slow ». Avec le « Slow Food », le « Slow Architecture », voilà le « Slow Bike ».

mardi 9 octobre 2012

L’auto-homobilis

Se mouvoir en ville, en vélo, peut se faire de façon très dynamique, stimulé par l’effervescence de l’environnement urbain, ou, tout au contraire, très sereinement. Tout dépend du choix de vélo (si on a la chance d’avoir plusieurs montures!), du choix de parcours, et… du choix de cerveau!

Il y a des matins où je me sens battant. Peut-être que face à l’adversité de la cité (tiens, on dirait du slam!), ou face aux préjugés des automobilistes, je veux pouvoir me faufiler rapidement et aisément pour leur montrer qu’ils perdent leur temps dans leurs bagnoles. Mais c’est justement cette attitude qui n’aide personne. L’intégrisme vélocipédique est loin d’être l’esprit à adopter pour trouver l’harmonie sur l’asphalte.
Au fait, est-ce vraiment envers les vélos que certains automobilistes, voire la plupart, semblent être en maudit? Je crois plutôt qu’à l’instar du fameux dessin animé de Walt Disney, où l’on voyait un brave banlieusard affable se transformer en véritable monstre sitôt un volant saisit*, les automobilistes québécois ont un manque de civisme notoire. Faites-en l’expérience : 9,95 fois sur 10, lorsqu’en voiture vous signalez un changement de voie, le véhicule qui vous suit en parallèle sur la voie désirée accélérera pour vous empêcher de poursuivre votre manoeuvre, c’est immanquable!

Alors c’est à se demander si l’auto-homobilis est une espèce agressive de facto. Je pense que oui, malheureusement. Et c’est pour cela qu’en tant que cycliste, je ne me sens plus personnellement visé par l’absence complète de courtoisie des tenanciers de volants.

Heureusement, il y a d’autres matins où je me sens relax et j’emprunte une autre sorte de vélo, une autre sorte de parcours et me branche sur une autre partie de mon cerveau qui heureusement, occupe une large partie de ma boîte crânienne.

*Si quelqu'un trouve la référence à ce dessin animé pseudo-éducatif... Je ne l'ai pas retrouvée sur la toile.

photo : Alec

mercredi 3 octobre 2012

BauBike





Le “BauBike”, du designer danois Michael Ubbesen Jakobsen, est inspiré par le mouvement Bauhaus. Ce vélo au style étrange a été présenté au DMY- Festival international de Berlin au début du mois de juin.
Construit autour des formes du carré et du triangle équilatéral, formes typiques du style Bauhaus, le BauBike peut recevoir en option un siège supplémentaire et un porte bagage.

mardi 14 août 2012

Dring Dring





Dringdring, comme le nom l'indique, ce sont des sonnettes de vélo. Mais des sonnettes particulières car peinte à la main. Dringdring c'est l'oeuvre, ou plutôt les oeuvres de la Montréalaise Annie Legroulx. Et même si elle offre la possibilité de faire imprimer des versions personnalisées, elle préfère de loin le "fait main", telle est sa démarche.

Sous ses aires de petite fille naïve, Annie Legroulx se révèle être une femme d'affaire dynamique et sûre d'elle, convaincue et convaincante. Designer industriel de formation et soucieuse d'environnement, Annie Legroulx a choisi de n'utiliser que des peintures non toxiques, sans solvants, cuites au four pour accentuer leur résistance.

La revue de presse de la jeune compagnie fondée en 2005 est impressionnante. Pour répondre à la demande croissante, car sa petite entreprise a prit rapidement de l'expansion, Annie Legroulx a engagé quelques peintres qui reproduisent fidèlement ses concepts. Et c'est de toute beauté. Variées, colorées, amusantes, ces sonnettes ont de quoi égayer votre monture et de plus, elles ont un son joyeux.

Dringdring
www.dringdring.com
Annie Legroulx
514 891-1676
annie@dringdring.com

vendredi 20 juillet 2012

Petit tours de galeries



Si le coeur vous en dit, voici un petit parcours sur le Plateau Mont-Royal de quelques galeries d'art à faire en vélo, par un beau jour d'été... Soit par les rues, soit par les ruelles...


 A
Galerie le 1040
1040 est, rue Marie-Anne, coin Christophe-Colomb, Montréal
http://www.locart.ca/galerie/


B
Galerie Graff

963 rue Rachel Est, Montréal, (514) 526-2616
http://www.graff.ca/galerie/accueil.html


C
Centrale Galerie Power House

4296 boulevard Saint-Laurent, Montréal, (514) 871-0268
http://www.lacentrale.org/2005/homeF.html


D
Galerie Simon Blais
5420 St Laurent, Montréal, (514) 849-1165
http://www.galeriesimonblais.com/fr/accueil.php


E
Galerie Clark

5455 avenue de Gaspé, Montréal, (514) 288-4972
http://www.clarkplaza.org/

Si vous avez des suggestions... Écrivez-nous!