lundi 4 avril 2011

Le cycliste électrique - épisode 3 : Le chargeur

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 2 :
Le chargeur.

Lundi matin, jour de pluie!!... Comme je n'ai pas vraiment l'esprit du cycliste spartiate, je ne roule pas lorsqu'il pleut, ou à moins que j'y sois contraint au retour d'une sortie.
Alors parlons d'autre chose que de rouler. Un vélo à assistance électrique a besoin d'une période statique pour.... se recharger. Parlons donc de chargeur :

Ce n'est pas que je n'ai pas confiance, mais j'ai un mauvais sortilège avec les batteries en général. Entre mes mains, elles meurent rapidement. Bien sûr j'ai appris qu'il ne faut pas laisser une batterie déchargée durant des semaines. Ouch! Il ne faut pas non plus charger continuellement une batterie. J'ai fait mourir la batterie de mon premier laptop comme cela. L'idéal, paraît-il, est de la maintenir dans une zone de 100 % à 50 % de sa charge.

Pour ce faire, et comme un chat échaudé, je me suis demandé s'il fallait que je traîne avec moi le chargeur. Il est volumineux et lourd. Encore un poids supplémentaire à transporter. En avoir deux? Un peu coûteux comme concept. Pour les premières utilisations, j'ai donc pris le chargeur dans ma sacoche. Je voulais voir si la batterie supporterait bien les soixante-quatre kilomètres de mon navettage quotidien.

Force est de constater qu'en utilisant le système au niveau d'assistance 4, je complète tout juste l'aller. Et je vous jure que de faire avancer un vélo totalisant maintenant un poids de près de 54 livres (vélo : 32 lb - moteur-batterie et quincaillerie : 22 lb), et sans compter le contenu de ma sacoche (chargeur, cadenas, lunch, outils, vêtements, alouette...), sans assistance... c'est tout un contrat, même pour un cycliste en forme comme moi. Je n'ose imaginer quelqu'un de moins en forme se retrouvant en perte de charge à mi-parcours. Donc, le Petit-Train du Nord, oublie ça Robert!!

Quand au temps de recharge, je n'ai pas encore pu le mesurer précisément car il y a trop de variables d'utilisation "naturelles" et non pas de conditions de laboratoire (topologie, contenue variable de la sacoche, force exercée sur le pédalier, résistance de l'air, moral du cycliste, etc.). Je veux dire par là que je n'ai pas pu savoir exactement à quel point la batterie était vide, malgré l'indication du petit tableau de bord. Mais je dirai que pour l'instant j'ai pu noter un bon 4 heures pour recharger une batterie la plus vidée possible.

Bien sûr, il est préférable de faire un petit rappel de charge avant chaque départ pour être sûr d'avoir tout le potentiel de la batterie. Mais cela demande plus d'organisation et prévoir le temps supplémentaire. Moi qui suis assez spontané quant à mes sorties en vélo, c'est un brin trop organisationnel pour mon intellect impétueux. Mais, bon, pour celui qui n'a pas de problème à intégrer dans sa routine matinale de nouveaux réflexes, en plus du temps de fabrication des tartines et du café... !

Alors brancher la batterie chaque fois que l'on rentre à la maison? On m'a toujours dit que de laisser constamment un chargeur branché dans une batterie n'était vraiment pas bon pour cette dernière, même si ledit chargeur à un système intelligent. Je ne suis pas expert en batterie, comme je l'ai mentionné, et il me semble qu'il y a tellement de théories là dessus. Quelqu'un pourrait probablement mieux me renseigner à ce sujet.
Quoi qu'il en soit, pour l'instant, je m'astreins à cette discipline afin de favoriser la performance du système.
En attendant... il pleut encore!

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