jeudi 2 juin 2011

Le cycliste électrique : épisode 19 : Le test ultime


Opus Jura 2011

Étude sur l'incidence psychologique de l'assistance électrique en vélo sur un navettage quotidien.

Jour 18 :
Le test ultime

Il fallait conclure pas un test comparatif, un test ultime qui validerait, ou non, l’incidence psychologique de l'utilisation d'une assistance électrique sur un vélo pour un déplacement quotidien "Maison-Travail-Maison".

J'ai donc pris ce matin un vélo ordinaire (enfin presque : mon Jura!). Constat immédiat : Je suis fait! Fini! Accro! Je ne peux plus retourner en arrière. L'assistance électrique crée une accoutumance irréversible! Je rigole. Mais il y a du vrai. Car se déplacer en vélo pour un navettage aussi conséquent oblige à une sacrée motivation. 60 km par jour ce n'est pas rien. Et avec mon vélo "normal" c'est un autre contrat. D'autant plus qu'aujourd'hui, j'avais un vent de face à décorner un boeuf. Le boeuf, c'était moi car heureusement que j'ai une tête de cochon (que d'animaux en si peu de ligne!). La motivation à aller jusqu'au bout de mon étude m'a encouragé à ne pas faire demi-tour.

Un vélo "Normal" reste le plus simple appareil pour les déplacements raisonnables. J'ai eu du plaisir à rouler avec mon Jura. Si doux avec ses gros pneus, car les rues de Montréal sont à ce point fissurées que c'est quelques fois à se demander si toutes les vis et boulons de ma monture ne vont pas se répandre sur mon chemin. Et tellement précis avec ses vitesses internes que c'est un charme de changer d'allure.

Mais rien ne vaut le soutient de l’assistance électrique qui fait disparaître les faux plats, les montées, le vent de face et autres éléments démoralisateurs d'un parcours cycliste quotidien.

Ça y est! Moi qui n'étais pas très chaud à l'idée d'un vélo électrique, je suis vendu! Il m'en faut un absolument. L'investissement en vaut vraiment la peine.

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