jeudi 2 septembre 2010

Eurobike 2010 - suite 2

Les Européens investissent clairement plus pour un véhicule alternatif. De 1000 à 3000 $. Contrairement aux Nord-américains qui considèrent le vélo comme un loisir et qui ne mettent que 500 $ en moyenne pour s’en procurer un.

Même constat au niveau des accessoires. Du coup, la variété et l’originalité de ces derniers sont réjouissantes. Des sacs aux matériaux et designs colorés et modernes. Modernes dans le sens d’actuel. C’est-à-dire que le recyclage est légion et donne des résultats créatifs très intéressants. Par exemple ces sacs et sacoches faits de toiles de camion, toiles de bateau ou d'affiches géantes sur canevas ultra-résistant.
Cela donne envie de bien s’équiper pour rouler tous les jours.

Il faut dire aussi que les réseaux cyclables, en général, sont plus invitants. Pour exemple, dans la région où nous sommes, autour du lac de Constance, les pistes peuvent êtres considérées comme des routes pour vélo à part entière. Notre collègue Stéphane Le Beau part tous les matins de Bregenz à Friedrichshafen en vélo et nous décrit les multiples ramifications de voies cyclables. Il est subjugué par les possibilités pour se déplacer en deux roues.

Le temps est magnifique, les paysages aussi. C’est un délice pour les yeux, une poésie pour les sens.

Paradis des cyclistes? Peut-être. Bien sûr, il n’en va pas de même dans toute l’Europe, mais la culture vélo est clairement assise sur d’autres bases qu’en Amérique du Nord.

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