mercredi 30 septembre 2009

Sensationnalisme

Les médias, par réflexe sensationnaliste peut-être, ne seraient-ils pas en train de freiner les bonnes intentions face au cyclisme urbain? En fin de semaine il y avait (encore) un papier sur la relation automobiliste et cycliste.

Sous le couvert des statistiques, on relatait une augmentation de 22 % des accidents impliquant des cyclistes. Il y a plusieurs façons de faire parler des chiffres et chacun peut avoir sa lecture des résultats. Mais à vouloir ne voir que des chiffres on peut ne pas voir ce qui se passe en réalité.
Si on annonce une augmentation significative des accidents, il faut aussi se rendre compte qu'il y a de plus en plus de cyclistes, surtout avec l'avènement du vélo libre-service. Cela voudrait dire que les cyclistes sont de plus en plus à risque? Plus il y a de cyclistes, plus il se peut qu'il y ait d'incidents, tous comme plus il y a de voitures ou toutes autres formes de transport, plus il y a possibilité de collisions.

On peut analyser les chiffes de statistiques comme le verre à moitié plein ou vide. On peut les faire parler selon sa vision des choses ou ses convictions. Je préfère observer la rue et voir la situation telle qu'elle m'apparaît. Je ne me sens pas plus en danger qu'auparavant. Je remarque qu'il y a plus de cyclistes. Je remarque que les congestions routières augmentent. Je remarque que les consciences changent. Et tout cela me suffit à me convaincre que nous avançons vers une bonne solution. La meilleure? Je ne sais pas. Y a-t-il une solution idéale?

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