lundi 1 juin 2009

Jogues Rivard


photo : Jogues Rivard

Se faufiler dans les méandres de la piste cyclable du passage du canal Lachine, à la hauteur du pont Wellington et de Griffintown, à Montréal, alors que l'on doit passer sous et sur des anciennes structures industrielles, noires et ocres, d'acier et de bois, par un petit matin frais et brumeux, surtout avec un vélo agile, ça ne dure peut-être pas longtemps, mais l'effet sur l'esprit et le corps fait qu'aujourd'hui encore, le sentiment du temps arrêté reste profondément gravé dans mon esprit.

Dans l'esprit du temps qui se fige pour mieux refléter la mémoire d'un lieu, voici un photographe à découvrir : Jogues Rivard

Ce photographe explore les lieux abandonnés, inconnus du regard du passant.
Il explore la mémoire et l'altération du temps sur les structures et les matériaux. Par ces observations, Rivard nous fait prendre conscience que l'oubli est le virus principal de nos sociétés modernes, technologiques et performantes (!). Ce souci de mémorisation, ou, tout du moins, le rappel d'une certaine mémoire.

Galerie Monopoli, Montréal

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